Rebecca Bloomwood est droguée du shopping. Pour elle c'est un plaisir quasi-orgasmique de dévaliser une boutique. Malheureusement, elle est rapidement en manque. Et bien sur elle n'aime que ce qui est beau/cher. Résultat, il y a un huissier qui ne l'aime pas du tout lui. Alors pour rembourser ses dettes, quoi de mieux que de ce faire engager par le magazine de mode dont elle rêve depuis son adolescence ? Sauf que tout ne se passe pas comme prévu et la jeune écervelée aux poches trouées se retrouve chroniqueuse d'un journal financier ...
Hou la la, ça a été dur au début. Qu'est ce que c'est girly !!!. Je pensais être immunisé, après tout, j'étais allé voir le diable s'habille en Prada, et j'avais beaucoup aimé. Mais là ...
Et puis bon, je me suis ressaisi, je me suis dit que zut, tu aimes bien les blogs de Pénélope Jolicoeur ou de Margaux Mottin alors tu vas arrêter de faire ta chochotte et tu vas apprécier ce film. Et ça a marché.
Enfin toute cette introduction laborieuse pour dire que en fait, je me suis bien amusé. C'est sur, ça ne vole pas très haut, mais l'enthousiasme de la jeune héroïne est communicatif, les gags s'enchainent bien et au final, c'est très distrayant.
Et mine de rien, même si je n'irais pas jusqu'à parler d'une critique de la dictature de l'apparence, d'une dénonciation du pièges des cartes de crédits et autres crédit revolving, il y a quand même un minimum de fond dans ce film, même si bien sur les (jolies) formes de l'actrice principale sont privilégiées.
Et puis merde, une jolie fille avec des beaux vêtements de marque, c'est toujours agréable quand même. Faudrait arrêter d'être hypocrite.
Et soyons honnête jusqu'au bout, si on me lache dans un magasin Paul Smith (ou Kenzo ou autre) avec une carte de crédit bien approvisionnée, je ne suis pas sur de ne pas me comporter comme Rebecca.
En y repensant, si je voulais faire de l'humour pas drôle, j'aurais du dire tu fais ta chochotte et tu apprécies ce film.
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