Affichage des articles dont le libellé est mangas. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est mangas. Afficher tous les articles

mardi 12 juillet 2011

Animé un drôle de père

L'animé tiré du magnifique manga un drôle de père commence à être diffusé. Le premier épisode c'était jeudi dernier.
La série est diffusée légalement et gratuitement (et très rapidement) sur wakanim mais pour l'instant le système est un peu compliqué. Sinon, ben ça se trouve quoi ...
Pour l'instant, c'est très très fidèle au manga, le style graphique n'a pas du tout changé, Rin toujours aussi adorable et Reina toujours aussi tête à claque.
N'ayez pas peur du côté un peu mélodramatique de cet épisode, ça va vraiment changer par la suite. En tout cas c'est vraiment à voir.

jeudi 5 mai 2011

lundi 14 mars 2011

Japon et Atlantide

A priori pas de rapport et pourtant ...

Tout d'abord, voila des photos du Boston Globe (j'ai déjà du vous parler de leur blog de photo qui est très bien) sur la catastrophe qui touche le Japon. Ici et ici.
C'est assez troublant de se dire que des photos d'une telle catastrophe puisse être "belles".
Cette photo est particulièrement terrifiante. On a du mal à croire que c'est possible et pourtant cette ville n'existe carrément plus, engloutie par le tsunami.

Et c'est comme ça que j'en arrive à l'Atlantide. Ce week end, un archéologue américain, Richard Freund, a affirmé avoir retrouvé l'Atlantide. Il la situe en Espagne, juste au nord de la ville de Cadix. La cité, pourtant située à l'intérieur des terres, aurait été submergée par un monstrueux tsunami et dort depuis des millénaires sous la boue. 
Pour appuyer sa théorie, il affirme dans le reportage Finding Atlantis (diffusé sur le National Geographic) avoir trouvé autour des restes de la ville 100 lieux de mémoire édifiés par les habitants survivants en l'honneur de la cité engloutie.
Evidemment ça n'est pas le premier a affirmer avoir trouvé la citée. Mais moi, j'espère bien que ça va se confirmer. Alors forcément, ça va enlever le côté mystérieux de l'Atlantide. Pas de civilisation avancée d'origine extra terrestre etc ... Mais au moins on sera fixé. 

Pour rester sur le sujet de l'Atlantide, je vous conseille le très bon manga Dossier A, le continent perdu de Toshusai Garaku (scénariste de 20th century boys) et Uoto osamu dont le 8ème tome est sorti la semaine dernière (l'histoire se conclut en 15 tomes). 
Whilehlm Endre, un homme d'affaire autrichien, a le projet fou de retrouver l'Atlantide, mais il est rapidement assassiné. Avant sa mort, il demande à sa fille Juri de continuer son oeuvre. Elle va faire équipe avec Irya, un jeune archéologue japonais, pour résoudre le mystère. Mais avec les concurrents de son père et une mystérieuse secte qui assassine tous ceux qui se rapprochent trop de l'Atlantide, ça ne sera pas chose aisée.
C'est un des mangas les plus intéressants que j'ai lu. Les personnages sont fouillés et vivants (surtout Irya le héros, Juri est finalement très en retrait), le scénario est bien touffu, mais surtout, ce qui m'a intéressé c'est la façon dont le scénariste traite les mythes. 
En fait il part de l'hypothèse que la plupart des mythes sur Terre sont liés et descendent d'un mythe originel (lié bien sur à l'Atlantide). ça lui permet d'évoquer les mythes japonais, le Graal et la table ronde, les templiers, Marco Polo etc ...Mais surtout, ça ne fait absolument pas fourre tout. L'ensemble est présenté de façon tout à fait cohérente. Et comme l'auteur joue subtilement des mythologies connues (le Graal) et d'autres plus exotiques (le mythe japonais du lapin rouge), même si pour les japonais ça doit être l'inverse, il devient difficile de retrouver les ajouts de l'auteur destinés à rendre cohérent l'ensemble et au final on se laisse complètement transporter. 
Par contre, je vous préviens tout de suite, il ne s'agit absolument pas d'un Indiana Jones en manga. Il n'y a quasiment pas d'action. Il faut aussi s'habituer au dessin un peu "à l'ancienne" de Uoto. Mais en fait ça colle totalement à l'histoire. Un dessin plus shonen aurait été catastrophique.
Au bout de 8 tomes, mon intérêt pour la série ne faiblit absolument pas et j'attends vraiment la suite avec une grande impatience.

dimanche 6 février 2011

Cheerleading

C'est bizarre, j'étais persuadé d'avoir déjà parlé de Go Tenba Cheerleaders, surtout que le dernier tome du manga vient de sortir.

Bon pour résumer, c'est l'histoire d'un lycéen qui va intégrer l'équipe de cheerleading de son lycée. Au menu, du sport, beaucoup de petites culottes, de l'amour ... C'est gentil et ça se laisse bien lire.
Enfin bref, je me demandais à quoi ressemblaient vraiment les compétitions de cheerleading. L'image qu'on en a d'habitude, c'est elle de pouffes court vêtues qui agitent des pompoms autour de stades de sport US.
Et bien pas du tout !!! En fait c'est super spectaculaire et impressionnant. La preuve avec cette démonstration de l'équipe japonaise.


L'auteur s'était visiblement bien documenté. On retrouve les mêmes figures dans le manga.

jeudi 3 février 2011

cabi

Comme vous le savez déjà, j'écoute de la bonne musique, je lis de bonnes BDs, je regarde de bons films, je cuisine divinement bien, je m'habille avec soin ... Dans l'ensemble, on peut dire que j'ai des gouts irréprochables. C'est d'ailleurs bien pour ça que vous êtes si nombreux à venir ici.
Mais de temps en temps, je me permets quelques écarts. Je reste humain tout de même.

Récemment, je cherchais un site pour visionner l'adaptation en drama de drôles de racailles (pas la peine de prévenir madame hadopi, ça ne sortira jamais en France, je ne fais rien de mal !!!!). J'ai trouvé et je suis tombé aussi sur le clip ci dessous.
Alors je ne sais pas ce que c'est. Clip promotionnel pour ce parc aquatique (le Carribean Bay existe vraiment en Corée du sud mais ça me parait un peu énorme juste pour une pub), bande annonce pour une future série ...
Je kiffe comme disent les djeuns losers de maintenant. Évidemment les jolies coréennes en maillot de bain y sont sans doute pour quelque chose. Mais j'avoue que j'écoute la musique sans déplaisir.


Les protagonistes du clip et chanteurs sont des membres d'un girls band et d'un boys band coréen. Et les girls band, ça nous ramène aux derniers tomes de Sun Ken Rock sortis récemment.

Autant j'avais adoré la série à ses débuts, autant je n'apprécie pas trop l'arc actuel. L'idée d'un groupe de bras cassés qui prend le contrôle de la pègre coréenne n'était bien sur pas révolutionnaire, mais c'était bien mené (certes dans un esprit assez shonen), il y avait de la bonne action, de l'humour et de jolie jeunes filles. Mais là ...
Ken, le héros a décidé de quitter le milieu et se fait embaucher comme road manager d'un groupe de jeunes apprenties starlettes. Très rapidement il découvre que son supérieur abuse de ces malheureuses donzelles prêtes à tout pour crever l'écran. 
A partir de là, et bien ... Rien. Pour l'instant ça n'avance pas. Boichi se contente d'accumuler quelques gags stupides et beaucoup de scènes de cul (parce qu'évidemment ces demoiselles ne sont pas si farouches et se jettent dans les bras du héros). Les intrigues des premiers tomes (son amour pour Yumin, la lutte contre le père de celle ci) sont complètement mises à l'écart et on ne voit pas trop comment l'auteur va pouvoir recadrer les choses. En fait, on se retrouve dans un mauvais hentaï. Alors ça va, je ne suis pas farouche, à la base c'est pas quelque chose qui irait me gêner. Sauf que ce qui se confirme, c'est que Boichi ne dessine pas de scènes de cul sans viols, humiliations, SM etc ... Et qu'à la longue ça devient franchement glauque. 
Alors sans doute que l'auteur voulait dénoncer la situation de ces starlettes en Corée (il y a eu des scandales de jeunes filles obligées de se prostituer par leur producteurs) et c'est très bien, mais au final on se retrouve avec un support de branlette pour pervers.

Pour l'instant, j'attends de voir ou ça va, il reste toujours la qualité du dessin de Boichi, mais quand même, je suis plutôt inquiet pour la suite.

Et en plus, je ne suis même pas rassuré par Space chef Caisar, son one shot qui vient de sortir.
Trois jolies (évidemment) jeunes filles peu farouche (évidemment), monster hunter de leur état, parcourent l'espace avec à leur côté un frêle jeune homme qui se révèle être quand il enfile sa toque Caisar, le plus grand cuisinier de l'univers ...
En clair, vous prenez Cobra, vous mélangez avec Iron wok, vous enlevez ce qui fait le sel de ces deux séries (le côté roublard de Cobra, les ennemis intéressants, les longs duels de cuisine de Iron Wok, le cynisme et la méchanceté du héros) et vous vous retrouvez avec quelque chose d'insipide, où au final il ne se passe rien et où on s'ennuie franchement ... Bref, passez votre chemin.

Ha oui et monsieur Soleil, si vous pouviez publier la suite d'Iron Wok, ça serait bien urbain de votre part, surtout que j'arrive pas à le trouver en scantrad ...

lundi 7 décembre 2009

Danbo

Bon ça tombe mal pour poster, je viens de commencer Dead Space et il est vraiment excellentissime. C'est le premier jeu qui m'a fait flipper à ce point. Les ambiances, les décors, les lumières, les musiques, tout colle parfaitement et je passe mon temps à sursauter. Si on voulait faire une comparaison cinématographique, je dirais que ça me fait penser à un mix entre Alien (le premier) pour le côté traque, Event Horizon et The descent pour la flippe, et Pandorum pour le côté vaisseau à parcourir/réparer
En plus, le jeu est quand même assez difficile donc j'y passe pas mal de temps.

Revenons à Danbo. Pour ceux qui ne connaissent pas, Danbo (Cartox en français) est un "robot" qui intervient dans le très bon manga Yotsuba&!. Il en existe une figurine (je l'ai !!) et un un photographe s'est amusé à prendre pendant un an une photo par jour de Danbo dans différents environnements.
Et ça donne ça.
J'aime beaucoup le résultat.

Et pour rester dans le kawai, le prochain tome des petites fraises sortira en février et c'est une très bonne nouvelle.

lundi 31 août 2009

Princesse résurrection, Otaku girls et Doubt

Trois mangas très différents au programme.

Tout d'abord princesse résurrection.
Pas de chance pour le jeune Hiro. De passage en ville pour rendre visite à sa soeur, il se fait renverser par une voiture.
Il a juste le temps de voir le visage d'une jeune femme blonde à l'allure gothique se penchant sur lui avant de perdre conscience. Et de se réveiller à la morgue ...
Irrésistiblement attiré par le manoir qui surplombe la ville, il retrouve la jeune fille, l'épée à la main, face à ce qui semble être un loup garou.

Alors ce manga là, si vous êtes fan des vieux films de la hammer vous allez l'adorer. A chaque chapitre une créature différente. Vampires, loups garou, momies, créatures du lac, robots, hommes insecte etc ... Ils sont tous là. L'idée est toute bête, mais je ne l'ai pas encore vue utilisée comme ça et le résultat est vraiment excellent.
Le seul petit bémol c'est le héros qui pour l'instant n'est pas très intéressant, mais les personnages autour de lui sont vraiment intéressant. Surtout la princesse et son regard mélancolique (et Flandre bien sur, trop mimi)
Et comme en plus le dessin est très beau, c'est un des meilleurs mangas sorti actuellement. Enfin moi j'aime beaucoup.

Alors vraiment rien à voir dans Otaku girls. Takahiro, un jeune lycéen est amoureux de l'adorable Rumi. Malheureusement, celle ci est une otakette fan de yaoi (mangas mettant en scène les amours de jeunes éphèbes) et dans ses rêves les plus torrides, Takahiro ne tombe pas dans ses bras à elle, mais dans ceux de Shunsuke, le beau gosse du lycée ...

Dans Otaku girls, on est dans la comédie romantique. Amours contrariées, quiproquo en tous genres etc ... Les recettes sont classiques mais elles fonctionnent bien. Et puis les petits délires de l'auteur sont vraiment amusants.
Alors certes, à la base c'est sans doute plus un mangas pour jeunes filles, d'ailleurs le dessin est clairement shojo, mais c'est vraiment drôle donc j'ai bien accroché.

Et encore un changement complet avec Doubt.
Au Japon, le jeu à la mode, c'est Rabbit doubt. Dans ce jeu par téléphone, les lapins doivent découvrir qui est le loup déguisé parmi eux.
Un groupe de joueurs s'était retrouvé au karaoké pour s'amuser. Mais ils vont se réveiller dans un étrange bâtiment, à côté du cadavre de l'une d'entre eux. Sur leur corps, un code barre tatoué permet d'ouvrir des portes. Visiblement, un vrai loup est vraiment parmi eux, ils vont devoir le découvrir avant de tous y passer.

La meilleure description de ce manga, c'est tout simplement celle donnée par l'éditeur. Imaginez un roman de Agatha Christie style dix petits nègres (ou une partie de cluedo) avec une ambiance type Saw ... C'est exactement ça.
La tension est à son comble tout le long du livre, il y a vraiment du suspense. C'est un peu comme dans ces films ou vous voyez arriver la situation et vous commencez à tourner légèrement la tête ou à remonter les mains vers les yeux. Sauf que le réalisateur (ou ici l'auteur) arrive quand même à vous surprendre (et que vous ne pouvez pas lire le manga en vous cachant les yeux). Bref, c'est bien fait.
et là aussi, le dessin est vraiment bon donc c'est pour l'instant une très bonne surprise de la rentrée. En plus c'est une série plutôt courtes (4 tomes) donc on ne devrait pas s'ennuyer.

vendredi 28 août 2009

Beach stars

Bon ce manga j'aurais du en parler beaucoup plus tôt car c'est un vrai mangas d'été. En effet, il parle de beach volley.
Iruka est une jeune fille passionnée de volley ball. Désespérée après la dissolution du club de son lycée, elle découvre le beach volley et décide de s'y mettre à fond pour défier Sanaé Hayakawa, l'étoile montante de ce sport. Et ça ne va pas être facile vu que c'est une rase bitume ...

Alors évidemment, vous vous doutez bien qu'un manga traitant de beach volley, c'est surtout un prétexte pour dessiner de jolies jeunes filles en bikini. Et l'auteur fait ça pas mal du tout.
L'histoire, elle, ne révolutionne pas le genre, mais bon les shonen sportifs ne sont pas non plus réputés pour la qualité de leur scénario.

Et puis c'est frais, sympathique, ça se lit très vite et sans déplaisir, l'héroïne est vraiment rigolote et pleine d'énergie. Donc je n'ai pas fait la fine bouche et je me suis laissé tenter.

mardi 14 juillet 2009

Genshiken

Et voila, c'est fini. 9 tomes déjà et je ne reverrais plus mes otakus préférés.

Dans le premier tome, deux nouveaux étudiants, Sasahara et Kosaka intégraient le genshiken, club d'étude de la culture visuelle moderne. A travers eux et les autres membres du groupe, c'est une découverte du monde des otakus que nous propose l'auteur.
Le fanzinat, le cosplay, les conventions, l'étude des épisodes récents d'animés etc ... Tout est passé en revue. Ce qui nous permet d'avoir une vue moins caricaturale que d'habitude sur la vie des otakus (même si certains personnages sont assez gratinés). Ils ne font que vivre à fond leur passion. Après tout, est ce qu'on irait reprocher à un musicien de consacrer plusieurs heures par jour à son instrument ?
En contrepoint, le point de vue offert par le personnage de Kasukabe, la petite amie de Kosaka. Bien que sortant avec un otaku, elle les méprise (et c'est un euphémisme). Elle représente en fait l'avis de la majorité de la population sur ces jeunes. Et ils ne sont pas gâtés les pauvres. Mais au fil des tomes, à force de les fréquenter et de découvrir leur vie, son avis va commencer à évoluer. Comme quoi c'est l'ignorance qui provoque la peur de l'autre ...

9 tomes sur la vie des otakus ça peut paraitre long mais je vous rassure, on ne s'ennuie pas du tout. L'humour est omniprésent, les personnages attachants et puis l'auteur a introduit aussi quelques histoires d'amour (pas du tout fleur bleue) entre certains membres afin de diversifier un peu les histoires. En tout cas j'ai beaucoup apprécié. Peut être que j'aurais aimé avoir ce genre de club pendant mes études ?

Allez, encore une vidéo, cette fois il s'agit de Omnos tiré du nouvel album de Eluveitie. Il s'agit d'un album à part, beaucoup plus folk (plus du tout métal).


dimanche 12 avril 2009

Ping Pong Dash

Deux thèmes classiques du shonen.
Le manga de sport, avec le héros, souvent pas très fort au début, qui devient au bout de maintes épreuves le champion (au moins du Japon mais parfois même du monde) de son sport.
Et les histoires de p'tits loubards au grand coeur avec ses bastons, ses aventures sentimentales etc ...
Et bien dans ping pong dash, l'auteur, Honda Shingo, a décidé de mixer les deux tomes. Et ça donne les aventures de Tendo Haruku, loubard d'un petit bled perdu, pas vraiment fut-fut mais très doué pour la baston, et qui, pour séduire la femme de ses rêves, décide de se mettre au ping pong ...
Le pitch a l'air débile ? ça tombe bien, tout le manga est comme ça. Les personnages sont pour la plupart bien frappés, les situations absurdes abondent (l'affrontement pour déterminer le lieu de création d'une boisson au café ...), le ping pong n'est ici qu'un prétexte pour bien rigoler, et vraiment, je me marre bien en lisant ce manga.
Comme en plus le dessin est vraiment dynamique et agréable, c'est une série que je suis avec plaisir.

Et pour continuer la rigolade, voici quelques petites vidéos.
Car en fait, le genre de loubards qu'on trouve dans ping pong dash (ou dans GTO et autres séries du même genre) existe bel et bien.



Il sont connus comme le Tokyo Rockabilly Club et ils ont même été immortalisés dans ce clip (absolument pas rock malheureusement) vraiment rigolo.



Et c'est vrai de vrai, c'est pas du tout fait spécialement pour les besoins du clip. Vous trouverez pleins d'autres vidéos d'eux sur youtube en cherchant tokyo rockabilly club.
En tout cas, j'adore les coiffures qui n'ont rien à envier à celle de Tendo

dimanche 8 février 2009

Une deuxième fournée de dédicaces

On commence avec le tome 1 de Mutafukaz de Run

Quand on conduit un scooter, il faut toujours être prudent et ne pas mater les jolies filles qui passent. Sinon, on se mange un camion, on commence à voir des ombres bizarres, on est poursuivi par des hommes en noir, accusé de terrorisme et on perd ses cafards. En tout cas c'est ce qui arrive à Angelino et son pote Vinz.

Mutafukaz, c'est un scénario invraisemblable, du peps à revendre, du comics façon franco-belge, des catcheurs, du pulp moderne, de l'action à gogo et pleins d'autres choses encore.
En fait, Mutafukaz est inclassable. D'un côté, on ressent l'influence des films de SF des années 50/60 (David Vincent powa !!) de l'autre, c'est très moderne de part les choix graphiques (parfois c'est même carrément expérimental), mêlant harmonieusement comics et franco-belge, l'ambiance gangsta rap etc ... Loin des BD qui ont tendance à ronronner, Mutafukaz apporte un gros grain de folie (à l'image de son créateur, c'est quelque chose) très appréciable.
C'est un ovni et c'est tant mieux car il semblerait que ça en parle en partie. Et en plus, il y a des catcheurs mexicains (et y en a encore plus dans le tome 0).

Autre BD très chouette de chez Ankama, le premier tome de Freak's squeele de Florent Maudoux.

Xiong Mao, Chance la démonette, Ombre le loup (garou ?) viennent d'intégrer la Faculté des Etudes Académiques des Héros. Là bas, ils vont apprendre à développer leurs facultés de super héros, mais aussi à gérer leur image publique ou concevoir un costume chic et classe, car comme le disais mon ancien patron, la réussite, c'est 20% d'aptitude et 80% d'attitude. Bon accessoirement il leur faudra aussi survivre ...

Après le mélange franco-belge/comics de Mutafukaz, ici c'est un autre mélange auquel nous avons droit. Et un très réussi ce qui est rare. Le dessin emprunte au manga son dynamisme et une bonne partie du chara design, le rythme, la narration, le soin apporté aux décors (entre autre) lorgnent plus du côté franco-belge. En tout cas c'est beau. Et en plus, comment souvent (et même toujours en fait) chez Ankama, l'édition est carrément classieuse.

Le scénario reste somme toute assez classique. La vie d'étudiants d'une université un peu spéciale ... C'est évidemment déjà vu.
Mais c'est le détournement des univers X Men, Harry Potter, Star war (entre autre) qui fait tout l'attrait de cette BD. ça et bien sur les personnages vraiment réussis et très charismatiques (ha Chance ...)

Et de toute façon, quand on voit que le deuxième tome s'appellera les chevaliers qui font Ni, l'achat de cette bd devient obligatoire.

Et je termine avec un gros gros coup de coeur de ce début d'année. Le premier tome de Je tue des géants de Joe Kelly et JM Ken Niimura.

Barbara a un sale caractère, elle a un sens de la répartie proche de l'insolence qui n'épargne personne et elle ne s'intéresse absolument pas aux même futilités que les filles de son âge. Bref, elle ne parait pas très fréquentable au premier abord.
Mais il faut la comprendre. Elle sait que les géants vont bientôt revenir dévaster le monde. Et elle sait que c'est son devoir de tout faire pour les repousser.

Comme je viens de le dire, cette BD est un énorme coup de cœur.
Alors oui, le dessin est assez surprenant au premier abord. Je suis même persuadé qu'il y en a qui trouveront ça moche (les pauvres). Moi je trouve ça juste beau, et désolé de ne pas réussir à l'exprimer différemment. Il y a une très grande force dans le dessin. Et puis certaines planches ... Toutes celles ou on découvre l'univers (onirique ?) de Barbara sont vraiment somptueuses. Je peux rester longtemps à juste les admirer (Si vous voulez me faire plaisir, vous pouvez m'offrir l'original de la planche p59).

Au niveau de l'histoire, c'est très solide aussi. Surtout, on ne sait jamais ou le scénariste veut nous emmener. Récit de la folie d'une jeune fille, histoire d'urban fantasy ... Et quelque soit la façon dont on le lit, ça reste toujours aussi agréable.
Et puis Barbara est tellement attachante.

Donc beaux dessins, personnages bien troussés, super histoire et bon dialogues ... En ce début d'année, c'est clairement ce que j'ai lu de mieux.

Et voila les trois dédicaces



et bien sur la collection complète.

BD dédicaces

mardi 23 décembre 2008

Iron Wok

Iron Wok ... Wok, cuisine, manger ... Vous vous doutez bien pourquoi je me suis jeté sur ce manga.
Et j'ai bien fait car c'est véritablement excellent.
Un grand tournoi de cuisine chinoise se déroule à Tokyo. Il est financé par le groupe Bathory Foods qui veut en profiter pour montrer la supériorité de son groupe de restaurants les 13 dragons qui va s'installer au Japon. Mais un homme semble décidé à ruiner leurs plans, le redouté Jan Akyama.

En fait, ce que j'aime dans ce manga, c'est qu'il prend le contre pied complet de la majorité des mangas de cuisine. que ce soit dans le petit chef, le gourmand solitaire, le restaurant du bonheur, yakitate Japan (si vous en connaissez d'autres je suis preneur), on vous explique que la cuisine doit venir du cœur, que le chef ne doit penser qu'au plaisir du client. D'ailleurs, le méchant qui veut absolument gagner le concours finit toujours battu, en ayant compris à quel point il s'est fourvoyé et même que maintenant il va consacrer sa vie à rendre les gens heureux grâce à sa cuisine ...
Connerie !!! vous dirait Jan. Son leïtmotiv, c'est "La cuisine c'est la guerre", et lui il est là pour détruire tous ses adversaires.
Pour vous donner une idée du personnage, c'est une sorte d'Hiruma en brun (lisez Eye Shield 21 pour comprendre) . Il affiche en permanence soit un rictus de colère soit un rire de dément. Et son plus grand plaisir semble être de voir ses adversaires et les arbitres se comporter comme des porcs, se battant pour baffrer les plats qu'il vient de réaliser ... ça change des héros habituels.
Alors évidemment, l'auteur ne fait pas dans la nuance. Jan est excessif, mais c'est le maitre mot du manga. Les méchants sont bien sur très très méchants et paraissent complètement irrécupérables, les personnages principaux ont tous des looks très typés, les personnages féminins ont des formes très très généreuses, à faire passer Samantha Fox pour la cousine de Twiggy et Jennifer Lopez pour une anorexique aux fesses plates.
Sinon, sur les dessins il faut bien reconnaitre qu'il y a quelques problèmes de composition, des maladresses et parfois une mauvaise utilisation des trames.
Mais bon, je m'en fout, pour l'instant ce manga m'amuse. Et en plus le tome 2 sort bientôt.

Et pour finir, un peu de musique avec Don't let me be misunderstood par Santa Esmeralda.
C'est la version que vous pouvez entendre dans le premier Kill Bill (lors du duel avec O-Ren Ishii).

Et comme je suis crevé et que je suis à Paris en train de visiter un musée (enfin non là je suis encore dans le train en principe), vous ne saurez pas tout de suite pourquoi je poste deux versions de Don't let me be misunderstood

dimanche 14 décembre 2008

Eyeshield 21 + Air Gear

Allez, je commence à rattraper le retard. Cet article, je l'ai commencé il y a plus d'un mois.

Oh Great, c'est un dessinateur formidable (et il dessine de superbes demoiselles) . Je l'avais découvert sur la série Enfer et Paradis. Mais au bout de quelques tomes, j'avais laissé tomber. ça partait dans un délire pseudo mystique assez pénible et l'ambiance était assez malsaine ...
Donc au début, Air Gear ... ça ne me tentait pas trop. Mais en fait j'ai rapidement accroché. L'histoire est plus simple et surtout beaucoup moins malsaine. On va même dire qu'on rigole assez souvent.
Alors bonne idée de Michoko, je vais rajouter un petit résumé de l'histoire.
Dans quelques années ... Les progrès de la technologie ont permis de créer les Air Trecks, des rollers dotés de moteurs ultra puissants. Les adeptes de l'air treck, les storm riders se regroupent en team qui s'affrontent dans des combats mêlant vitesse, sauts et bastons.
Ikki, un jeune lycéen et chef de gang découvre un jour que les 4 soeurs chez qui il est hébergé sont membres d'une team légendaire, sleeping forest. Il va s'essayer à son tour à l'AT et découvrira rapidement qu'il n'est pas un rider comme les autres ...
Et en fait, c'est beaucoup mieux que ce que je viens d'écrire.

Bon évidemment c'est un shonen. Mais plus complexe et plus intéressant que la moyenne je trouve. Le personnage principal est intéressant, relativement complexe, bien entouré aussi.
Et puis il y a le dessin, superbe, très dynamique, inventif par moment (avec pas mal d'influence de design et de "dessin de rue"). Et en plus il y a du chouette fan service. Donc, je continue.

Je ne connais rien au football américain. Et le peu que j'en ai vu à la télé ne m'a jamais enthousiasmé. Je préfère de loin un bon match de rugby.
Et pourtant j'adore Eyeshield 21. C'est du shonen tout à fait classique avec un jeune garçon tout timide qui va devenir une star du football américain. Bien sur il va affronter des adversaires toujours plus fort, jusqu'à devenir le joueur ultime. En tant que tel, il n'est pas vraiment intéressants, mais heureusement derrière lui, il y a toute une flopée de personnages intéressants et marrants (en particulier Hiruma). Et ils ne sont pas que des faire valoir. ça permet de ne pas lasser le lecteur.
Au niveau dessin, rien à dire, c'est très classique pour un shonen.
Du côté de l'action, je craignais que l'on tombe dans un pseudo Olive et Tom avec une action qui s'étendrait sur au moins un tome. Là ça va. Je crois que le match le plus long s'étend sur à peine plus de 3 tomes. ça reste correct.
On en est au tome 22 en France. ça doit donc en faire une bonne douzaine qui restent pour finir l'histoire (du moins jusqu'au Christmas Bowl). La, c'est à peu près sur que je finirais cette série. Et en plus comme ça je pourrais peut être enfin comprendre et apprécier un vrai match.

lundi 17 novembre 2008

Petite question

Alors en plus des figurines Yotsuba, dans le colis il y avait ces dessins (cliquez pour les voir plus grand) que Thierry a rajouté.
Bon je passe sur le fait que c'est pour le girls love festival. Je pense deviner ce que c'est ... Mais c'est pas là la question.



Alors voila, si quelqu'un pouvait me dire qui est le dessinateur (ou dessinatrice, il y a d'ailleurs plus de chance que ce soit une dessinatrice vu le style et le contexte), ça serait très chouette car j'adore le style. Les visages sont super réussis.

dimanche 16 novembre 2008

Yotsuba hypra giga kawaï choupinou

J'ai maintenant eu le temps d'ouvrir les boîtes et de faire un peu joujou avec.
Alors, les deux sont des figurines revoltech sont de chez Kaiyodo.
C'est bien articulé, elles peuvent prendre pleins de poses différentes. ça a l'air vraiment solide. Seul petit problème, avec certaines têtes Yotsuba, il est difficile de mettre et retirer l'articulation (en clair faut y aller à la pince).
En tout cas, ça va faire très joli sur mes étagères.

Bon je ne sais pas ce que vont donner les photos car mon appareil photo a été victime d'une chute (heureusement il était éteint) et vu la qualité de mon moniteur ... Je ne peux pas trop savoir ce que ça donner pour l'instant.



On commence par Cartox/danbo



et ça s'allume !!!




Et maintenant Yotsuba. C'est le summer vacation set



Yotsuba étonnée



Celle la elle a l'air floue ...








L'idéal serait maintenant qu'ils sortent une figurine de Slipman.

samedi 15 novembre 2008

Yotsuba Mega kawaï choupinou 1

C'est fait !!!!! Le colis est arrivé malgré toutes les embuches dressées par la poste !!!
Merci beaucoup Thierry, vraiment merci !!!

Bientôt plus de photos mais on commence déjà par ça.





Allez je vais vite faire les courses et après ...
Et arrêtez de vous marrer !!!!!!! Si vous connaissez pas Yotsuba vous pouvez pas comprendre !!!!

mercredi 15 octobre 2008

Un drôle de père

Voila mon gros coup de cœur du moment.
Dès que j'ai vu la couverture de un drôle de père, j'ai tout de suite été attiré (Certains diront que c'est parce que inconsciemment je voudrais être père mais bon, la psychologie de comptoir...) .
Et j'ai vraiment craqué pour ce livre.

L'histoire est tout simple. Daikichi, un jeune homme célibataire d'une trentaine d'années se rend à l'enterrement de son grand père. Il apprend que celui ci à eu une liaison avec une jeune femme et que de cet amour est né une petite fille, Rin
Comme personne dans la famille ne veut s'encombrer de cette enfant et que sa mère a disparu, il décide de de la recueillir. Et sa vie se retrouve bouleversée.

Un père célibataire avec une petite fille, ça m'a bien sur fait penser à Yotsuba. Mais ici, la comédie laisse place à un récit doux amer beaucoup plus ancré dans le réel. Les thèmes abordés par l'auteur sont plus adultes.
Il y a bien sur les problèmes pratiques que posent l'arrivée de Rin. Comment concilier travail et vie de famille pour un père célibataire, surtout au Japon. Et plus prosaïquement, ça s'habille comment un enfant ? ça mange quoi ?
Et puis il y a des problèmes plus profond. L'amour filial. Les sacrifices que peuvent faire des parents pour leurs enfants. La difficulté des enfants à communiquer et exprimer leurs sentiments. Daikichi se retrouve par exemple à devoir gérer la peur de la mort chez une petite fille de 6 ans qui découvre que ses proches peuvent disparaitre ...
Le tout est traité avec beaucoup de sensibilité par l'auteur qui dresse un portrait très touchant de ces deux êtres que le destin a réuni.

Le tout est très bien servi par un dessin très élégant, très épuré (et très féminin). Et il est difficile de résister à l'adorable petite frimousse de Rin.

En tout cas c'est une lecture très émouvante que je recommande tout particulièrement. Vivement la suite.


Et puisque Michoko n'aime pas le death, c'est frais c'est gai, ça donne la peche, c'est The Darkness, I believe in a thing called love


jeudi 2 octobre 2008

Métal manga

Alors un truc pareil, j'en avais pas lu depuis très longtemps. C'est vraiment un ovni.

Negishi est un jeune homme timide, fan de gentille pop, qui rêve de devenir musicien. Et son souhait est enfin exaucé. Enfin en partie puisqu'il est devenu le chanteur guitariste de DMC, Detroit Metal City, un groupe de death métal satanique. Et un tel un docteur Jekyll, une fois le visage maquillé, Negishi devient le monstrueux Johannes Krauser II prêt à toutes les insanités, les pires obscénités sur scène. Pas facile à gérer quand il retrouve son amour de jeunesse qui, bien sur, déteste ce groupe abject.

Alors mettons tout de suite de côté les dessins. C'est en effet très mal dessiné. Le style est assez vieillot, les proportions, l'auteur n'a sans doute jamais entendu parler, les visages pas terrible.

Mais ça n'est pas important. Ce qui compte vraiment c'est le côté déjanté de ce manga.
L'auteur joue sur tous les clichés du métal, les amplifiant tellement qu'ils en deviennent ridicules (Krauser comme tout métalleux qui se respecte a bien sur tué et violé sa mère ... Mais quand on voit les relations entre Negishi et sa mère ;-) ).
Les situations les plus grotesques s'enchainent sans temps mort, avec des dialogues d'une crudité telle qu'ils en sont plus drôle que choquants.

Alors est ce que ce titre a particulièrement marché avec moi car je suis fan de métal, je l'ignore. Mais franchement, quelque chose d'aussi déjanté, il faut absolument l'essayer.

Et pour rester dans le ton du manga, voila un autre ovni.



ça nous vient du Danemark, le moustachu avec le sourire idiot s'appelle Tommy Seebach et c'est juste énorme.

mercredi 24 septembre 2008

Manga canada dry

ça ressemble beaucoup à One Piece, mais ce n'est pas One Piece.

Déjà, rien qu'en voyant la couverture, on constate que le dessin est très très proche, ce qui est aussitôt confirmé en feuilletant le manga.
En ce qui concerne les personnages ça saute aussi très rapidement aux yeux. Le héros, Natsu, est bagarreur, toujours prêt à partir à l'aventure, fidèle en amitié, pas toujours très fut-fut. A ses côtés, on trouve une blonde bien poitrinée avec un caractère de cochon ... ça fait quand même bien penser à Luffy et Nami (De même Loki fait beaucoup penser à Sandy).
Et l'histoire, ça semble aussi y ressembler (remplacez les pirates par des magiciens) même si c'est visiblement plus structuré en petites histoires sur 1 tome.

Bref, le genre de truc que j'aurais plutôt tendance à éviter (même si j'adore One Piece) parce que lire deux fois la même histoire ...
Mais Fairytail, c'est vraiment la grosse sortie manga de la rentrée, donc je me suis dit que j'allais quand même donner une chance à la série. Et bien m'en a pris.
Au final, les deux premiers tomes sont tout à fait sympathiques. Il y a de l'action, de l'humour, un brin de fan service ... L'univers est intéressant, les personnages attachants. Je reste sur l'idée que ça surfe allegremment sur le succès de One Piece, mais comme c'est très efficace, je ne vais pas non plus faire la fine bouche.

mardi 23 septembre 2008

noir c'est noir le retour

Ce matin, je suis allé laver ma couette au lavomatic du coin (oui j'ai des vacances trépidantes) et histoire de passer le temps, je me suis lancé dans ce premier tome de Ushijima l'usurier de l'ombre.
Je lis quand même beaucoup de BD/comics/mangas, mais franchement, le personnage principal de cette série (impossible de parler de héros, même pas de anti-héros) remporte largement la palme du personnage le plus abject que j'ai jamais croisé dans mes lectures.
Ushijima exerce donc la sympathique profession d'usurier. Et c'est à travers les yeux d'un nouveau venus de sa "société" que nous découvrons son univers.

Ushijima est prêt à tout pour faire de l'argent. Pousser une jeune femme à la prostitution jusqu'à ce qu'elle ne soit plus d'une loque, faire chanter une autre pour récupérer sa pension alimentaire ... Tout cela ne lui pose aucun problème.
Car Ushijima semble vouer un mépris sans bornes à ses semblables. Et le pire, c'est qu'on pourrait presque lui donner raison. Comme il l'explique toujours, tous ceux qui sont devenus ses esclaves (c'est comme ça qu'il appelle ses débiteurs) sont dans cette situation par leur propre faute. C'est leur paresse, leur égoïsme, leur désir de paraitre qui les ont conduit chez lui. Et même si il fait tout pour les piéger par la suite, il suffirait qu'ils changent d'attitude pour rembourser leurs dettes et se libérer de son emprise.

A travers l'histoire de Ushijima, l'auteur dresse le portrait d'une société complètement pourrie, ou les faibles ne sont plus protégés, ou le paraitre et l'argent semble les seules valeurs importantes.
Et pour ça il ne prend pas de gants avec ses lecteurs. Même visuellement, c'est un choc. Le graphisme est "sale ", et souligne la laideur des gens. L'auteur ne cherche pas à faire joli, il ne cherche pas à respecter les règles (les proportions, la perspective, il s'en fout). Il est la pour mettre un bon coup de boule au lecteur.

Alors je vais voir si je vais continuer la série. Je vais lire le deuxième tome, mais c'est quand même assez éprouvant à lire. Et puis il faudra voir si ça ne devient répétitif à la longue. Mais il faut lire au moins ce premier tome.