vendredi 31 décembre 2010

Menu du réveillon

A peine une semaine de retard, ça va quand même ...
Les recettes sont pour 2 personnes vu qu'on a fait ça à 2. Elles sont vraiment simple à préparer.

Entrée : Velouté de potiron au foie gras.
Super simple à réaliser et vraiment très bon.
500g de chair de potiron.
1 petit oignon.
1 cube de bouillon.
1cs de mascarpone.
2 petites tranches de foie gras.

Coupez la chair du potiron en cube et émincez l'oignon. Mettez les dans une casserole avec le cube de bouillon et rajoutez de l'eau (ne couvrez pas complètement).
Laissez cuire 25mn à couvert à feu moyen après ébullition. 
Mixez avec un peu du bouillon de cuisson et le mascarpone. Rajoutez du bouillon si nécessaire pour avoir la bonne consistance. Assaisonnez à votre gout.
Dans le fond de petites assiettes creuses, placez le foie gras et versez le velouté par dessus.

Plat principal : Ragout de sanglier aux poires.
Facile mais se prépare à l'avance.
500g de sanglier.
une bouteille de bon vin rouge.
1 oignon.
1 branche de céleri. 
1 carotte.
2cs de confiture d'airelle.

2 jours à l'avance, détaillez la viande en gros morceaux, pelez et coupez en morceau la carotte, coupez en morceaux le céleri et émincez l'oignon.
Mélangez avec la viande dans un saladier. Assaisonnez et recouvrez du vin rouge. Laissez mariner.
Le jour J, récupérez la viande, faites la saisir dans une grande casserole, rajoutez un peu de farine et faites encore chauffer 2mn.
Rajoutez la marinade et laissez mijoter 2 heures à feu doux.
Sortez à nouveau la viande, passez la sauce au chinois?. Rajoutez la confiture d'airelle, faites réduire un peu la sauce, rajoutez la viande et faites cuire encre quelques minutes.
J'ai servi ça avec des pommes revenues à la poêle et une poêlée de champignons.

dessert : Tiramisu aux marrons.
La aussi ça se prépare à l'avance (idéalement la veille).
150g de Mascarpone
2 petits oeufs.
70g de sucre;
2 marrons glacés.
2cs de crème de marron.
2 tranches de quatre quart.

Séparez les blancs des jaunes. Battez les blancs en neige bien ferme.
Battez les jaunes d'oeufs et le sucre. Rajoutez le mascarpone et mélangez. Rajoutez les blancs en neige et mélangez délicatement.
Dans des verres, commencez par mettre une cs de crème de marron. ensuite un peu de la préparation (jusqu'à mi verre). Émiettez les tranches de quatre quarts et un peu de marron glacé. Versez le reste de préparation. Émiettez le reste de marron glacé.
Laisser au moins une nuit au réfrigérateur.

Et voila tout simple tout bon. Pour ce soir, ça va être beaucoup plus classique.

Dernière journée à Paris de l'année 2010

Alors bien sur, vous me connaissez, ça a commencé par le repas ...oui moi à peine arrivé je ne pense qu'à manger. Et pour une fois, ça n'a pas été rue St Anne.
Je suis sur que vous êtes déjà tous allé dans un restaurant "chinois". Et vous retrouvez presque partout le menu classique, en entrée un 42, en plat un 27 avec un 33 et en dessert un 13. Et si vous avez de la chance en pousse café un 69. Et le 42 c'est souvent des dim sum. Vous savez, ces petites bouchées farcies, souvent à la crevette. C'est pas mauvais (j'en prend souvent), mais pas non plus inoubliable. Sauf si vous allez chez Yoom, rue des martyrs.
Ce restaurant est spécialisé dans les dim sum et ce qui est apparenté (raviolis frit etc ...). J'ai testé aujourd'hui et c'était vraiment bon.
Alors en accompagnement (mais j'en parle en premier car ça m'a servi d'entrée), j'ai pris un bouillon dashi à l'anguille et St Jacque fumées. Déjà, miam. Le bouillon était vraiment bon et aussi bien l'anguille que la St Jacques ... Le gout fumé était bien présent, c'était vraiment fin.
Ensuite en plat j'ai pris des Dim Sum boeuf gingembre et des raviolis frits esturgeon sésame noir. Ha oui au niveau du choix ça change quand même. La aussi pareil, fin, les goûts bien marqués, rien à dire c'était vraiment bon. 
Et je dois dire que l'apothéose, ça a été le dessert. J'ai pris des Tan Yuan. Ce sont des boulettes de pâte de riz gluants, fourrées au sésame noir, servies avec une soupe chaude au lait de coco bien crémeuse. Honnêtement ce dessert j'aurais pu en prendre 4 ou 5 fois ...
Seuls petits regrets, le service pourrait être plus détendu et la douloureuse est ... Clairement, c'est quand même pas donné quand on prend à la carte.

Ensuite (et c'était quand même le but premier de mon séjour à Paris), l'expo Gérôme au musée d'Orsay.
Moi c'est un artiste que j'aime bien. Il est assez proche des préraphaélites que j'adore et puis certains de ses thèmes sont plutôt originaux. Des gladiateurs par exemple (vous aimez les films de gladiateurs ?) Mais c'est vrai qu'il est de bon ton de lui cracher dessus. On lui a longtemps fait payer sa haine des impressionnistes (à l'exposition universelle de 1900, il avait lancé au président Loubet qui allait entrer dans la salle des impressionnistes "Arretez monsieur le président, ici c'est le déshonneur de la France") et il était devenu à cause de ça le symbole de l'académisme. Rajoutez aussi la haine que lui vouait par exemple Zola et c'en était fini de lui. Enfin pas tant que ça quand même.
Déjà, l'académisme ça n'a rien de mauvais en soi. Et puis paradoxalement, Gérôme est aussi ultra moderne. Dans sa façon de traiter ses sujets. C'est un peintre historique, mais il ne s'intéresse pas au grands évènements. Mais il fait de petites choses des spectacles. 
Et puis il y a cette façon de peindre "l'instant d'après". Son tableau la mort de César ne représente pas le meurtre de César mais le cadavre gisant, la réaction des sénateurs ... Et grâce à son sens de la mise en scène, c'est finalement tous les évènements qu'on devine. C'est très cinématographique et c'est d'autant plus vrai que le cinéma s'est beaucoup inspiré de lui. Si vous regardez le quo Vadis de Sienkiewicz, vous verrez que des plans entiers sont complètements copiés de certaines de ses œuvres comme Pollice Verso ou la rentrée des fauves. Plus récemment, Gladiator de Ridley Scott. J'aurais même tendance à rajouter le Excalibur de Bormann même si là l'influence est plus des préraphaélites. On pourrait même rajouter une certaine hypocrisie dans la façon de peindre. Gérôme avait une solide culture archéologique, il a énormément voyagé en Orient., et il s'en est servi dans ses oeuvres. Mais au final, il ne peignait pas la réalité. Il peignait ce que les gens voulaient voir, ce qu'ils imaginaient de l'Orient, de l'antiquité. Ajoutez y un érotisme certain, une propension à la violence (La rentrée de fauves par exemple est vraiment "gore") et on est pas loin d'Hollywood.
On pourrait rajouter son sens du commerce (ses œuvres se prêtent vraiment bien à la photographie, la lithographie et étaient très diffusées), sa propension à se mettre en scène (il se peignait en train de sculpter, certaines de ses œuvres font référence à d'autres etc ...) et on se retrouve aussi avec un ancêtre de Warhol ...
Et au final, j'ai beaucoup parlé de l'artiste (et c'est bien mieux expliqué dans les livres) et très peu de ses peintures et sculptures. Si vous aimez les sujets historiques, le grand spectacle, et un certain classicisme je vous conseille d'aller voir l'expo. Mais paradoxalement ce sont deux œuvres plus intimistes que j'ai préféré. Un portrait de Charles Garnier et une tête de femme coiffée de cornes de bélier.
C'est jusqu'au 23 janvier au musée d'Orsay.

Et après une longue promenade, j'ai dégusté un bubble tea tofualmond chaud de chez Kikoumaru et c'était une pure tuerie. Très sucré, très régressif mais super bon.

vendredi 24 décembre 2010

Noël !!

Bon comme d'hab, j'ai été lamentable, je n'ai rien écrit alors que je devais parler de pleins de films, expos, BD etc ... J'aimerais pouvoir dire que c'est à cause de boulot, des préparatifs de Noël, mais c'est surtout parce que j'ai bullé et joué à the witcher ... 
J'ai même pas pris le temps de répondre à Nhã pour lui dire que c'est rien qu'une p'tite nature !!! Il est tout gentil le clip de Kishidan (au fait vous avez tous trouvé la référence quand même non ??)

Je vous souhaite en tout cas à tous un très joyeux Noël. Eclatez vous la panse, faites la fête et dites à vos proches combien vous les aimez.
Et bon rétablissement à toi Michel. Et tentes ta chance avec les p'tites infirmières !!!


Et malheureusement Noël ne sera pas sous la neige mais on en quand même eu un peu à Rouen.

samedi 18 décembre 2010

Kishidan

On continue avec les posts sans efforts. J'ai vu ce groupe sur NoLife et j'ai bien rigolé en les voyant. Leur dégaine de bosozoku mélangée avec les mélodies débiles ... Je suis plutôt bon public pour ce genre de conneries.


Et puis quand on place une telle référence dans un clip on ne peut pas être mauvais (Par pitié ne me dites pas que vous n'avez pas trouvé la référence en question !!!).

Rodrigo y Gabriella

Triste ... Je m'y suis pris trop tard et il n'y avait plus de place pour leur concert à Rouen. Pour une fois qu'il y avait quelque chose de valable ici ...
J'espère qu'on les reverra bientôt en tournée.

En attendant, voici le clip d'un de leurs morceaux les plus connus.



dimanche 5 décembre 2010

Pour les fans de zombies

Si comme moi vous avez adoré bienvenue à Zombieland, Shaun of the dead, vous devriez adorer Dawn of the Ted.


Et regardez les autres vidéos il y en a des très bien.

mercredi 1 décembre 2010

Nous sommes venus en paix

La Nasa a annoncé qu'elle tiendrait demain une conférence de presse concernant une découverte scientifique liée à la vie extra terrestre.
Alors d'après vous qu'est ce qui se passe ?
 - Pour prendre de vitesse wikileaks, la Nasa va présenter les ET de la zone 51 qui nous visitent depuis 50 ans.
 - Une flotte de vaisseau extra terrestres a été repérée rentrant dans notre système solaire.
 - La planète Nibiru qui va nous détruire le 21 décembre 2012 a été détectée.
 - On a trouvé sur Titan un acide aminé qui pourrait éventuellement un jour avec une probabilité de 1 pour 1 milliard permettre la création d'une protéine et peut être ensuite de vie.
 - Obi Wan kenobi

Edit : Ben à priori c'est carrément pas bandant comme découverte. Quelle bande de rabat joie à la NASA.

Outrages

Au ministère du tourisme japonais ils ont du faire une drôle de tête devant Outrages, le nouveau film de Takeshi Kitano. Parce que dans le genre mauvaise publicité ... Moi qui rêve d'y aller, la première réflexion en sortant de la salle ça a été "jamais je mettrais les pieds dans ce pays de tarés !!!".
Prenez un grand patron du crime japonais qui aurait lu le prince de Machiavel sans rien y comprendre. Rajoutez ses subordonnés, tous plutôt abrutis et portés sur l'ultra violence, et cherchant à tout prix à lui plaire. Secouez bien et vous obtenez un jeu de massacre d'une incroyable cruauté.
Le film est d'une très grande violence aussi bien visuelle que morale (évitez d'aller voir le film juste avant d'aller chez le dentiste). Et ce qui choque, c'est l'absurdité totale de la situation. Où comment l'obéissance absolue et irréfléchie aux règles et à la hiérarchie entraine les pires catastrophes.
Pour le reste, c'est du polar à la Kitano classique. Beaucoup de passages lents (mais pas vraiment contemplatifs) entre deux fulgurances de violence pour bien garder le spectateur sous tension tout le long du film, très peu de dialogues (et encore, au moins la moitié est constituée d'insultes ...), un Beat Takeshi toujours aussi mutique et inexpressif,  et surtout, des costumes vraiment super mal taillés. Et je ne vous parle même pas des accords chemises cravates. Aucune classe ces yakuzas. Et j'vous f'rais dire que c'est vachement dur d'écrire avec des doigts en moins.

D'outrages, il pourrait aussi en être question dans le nom des gens. Mais plutôt d'outrages aux bonnes mœurs, Sara Forestier prenant son rôle très à coeur en se baladant complètement nue pendant une bonne partie du film. Comme la demoiselle n'est pas vilaine, ça n'est pas moi qui irais m'en  plaindre ...
Or donc, Sara Forestier incarne Bahia Benmahmoud, militante socialiste un brin délurée qui a pour habitude de coucher avec les fachos (comprendre tous ceux qui ne sont pas d'accord avec elle) pour les convertir à ses idées. Et qui tombe un jour sur Arthur Martin, célibataire endurci, jospiniste et donc aussi drôle qu'un mormon dépressif. 
Vous reconnaitrez sans peine les ingrédients d'une comédie romanesque à la Woody Allen (les deux extrêmes qui s'attirent) et le résultat est plutôt réussi. Les gags font souvent mouche (même si ça n'est pas toujours très fin) et le couple Forestier Gamblin fonctionne vraiment très bien. Et puis il y a ce superbe caméo de Lionel Jospin himself.
Par contre il faut reconnaitre que ça n'est pas vraiment très profond. Le réalisateur essaie d'intégrer des réflexions sur l'identité nationale, l'intégration (c'est même un peu le but premier du film), le devoir de mémoire, et pour moi c'est tombé à plat. Ou alors c'est peut être parce que je ne suis pas d'accord avec lui et que je me suis plus focalisé sur les gags et les fesses de Sara Forestier. Mais bon, j'ai bien rigolé et c'est là l'essentiel.

O rage O désespoir, ce soir je ne pourrais pas me faire la soirée doublé über cool Scott Pilgrim/Machete. ça sera sur deux jours ...

mardi 30 novembre 2010

Et ça c'est pour Nhã

Pour ne mécontenter personne ...
Voila une très belle vidéo. En fait c'est une publicité pour batelco qui est le premier opérateur téléphonique du Bahrein ...
En tout cas le résultat est superbe.

lundi 29 novembre 2010

Je continue les efforts pour Michel

Trouvé via ufunk, je ne sais pas pourquoi mais j'ai tout de suite pensé à toi en voyant ce "clip".
Bon bien sur c'est pour le côté techno mais y a autre chose. Peut être une certaine ressemblance au niveau de la tête ;-))

vendredi 12 novembre 2010

Je fais des efforts

Il paraitrait que mes goûts musicaux ne seraient pas partagés par tous mes lecteurs ... ça parait étonnant vu l'excellence de mes choix mais bon ... Soit. Admettons.
Alors je vais faire un effort pour deux de mes plus fidèles lecteurs (bon ok, deux de mes trois lecteurs).

Monsieur Michel, j'espère que ça vous plaira. C'est bien de la Hardtek que tu écoutes ?  Désolé j'y connais rien mais il me semble que tu en as déjà parlé et comme ça fait boum boum comme Manu le Malin et que ça tu aimes bien, je me suis dit que ça passerait. Bon je trouve ça dommage de gâcher la belle musique de Requiem for a dream pour ça mais au moins la base est bonne. Le résultat ...


Et pour Nhã, un peu de métal pour fillettes (pas taper !!!).
Bon là je suis au taquet, je peux pas faire plus soft. Ou alors mes tympans risquent de fondre.


Mais bon, pas d'inquiétude, moi aussi il m'a fallu du temps pour comprendre que le top c'était une bonne grosse voix death avec de bonnes mosh parts.

Et puis si on veut absolument rester dans les voix féminines, en voila une magnifique, celle de Magali Luyten. Elle a une voix superbe, une énergie extraordinaire et derrière, ça envoie aussi du lourd.

lundi 8 novembre 2010

Vous avez faim ?

Une petite pensée pour ceux qui n'ont rien pu manger depuis presque trois semaines que je ne poste plus de recettes !!
Alors aujourd'hui, je ne poste pas un vrai plat mais un accompagnement, des champignons au curry. Comme le goût est assez relevé, il faut qu'il accompagne un poisson ou une viande cuit assez simplement.
Éventuellement, vous pouvez le manger en plat accompagné de pain style naan.

Pour 4 personnes
500g de champignons de Paris (par pitié ne prenez pas autre chose, ça serait du gâchis).
1 oignon rouge.
2 gousses d'ail
2cc de bon curry assez doux.
un morceau de 2cm de gigembre frais.
5cs de crème fraiche
2cs de coulis de tomate
quelques brins de coriandre.

Commencez par peler les champignons et coupez les en lamelles. Faites les revenir dans un peu d'huile.
Pendant ce temps, émincez l'oignon, l'ail et le gingembre. Mixez les avec le curry et un peu d'eau (environ 2cs) jusqu'à obtenir une pâte.
Réservez les champignons. Rajoutez un peu d'huile et faites chauffer la pâte au curry. Rajoutez ensuite les champignons, la crème fraiche et la tomate. Faites encore cuire quelques minutes.
Ajustez l'assaisonnement et juste avant de servir, saupoudrez  de coriandre.

Un peu de musique pour mon retour.

Yohoho je suis de retour !!! 3 semaines sans le net ne m'ont pas rendu fou (mais presque).
Et pour mon grand retour, je vais dire quelques mots de mes deux chouchous musicaux du moment (en plus du Dimmu Borgir).

Je trainais sur youtube) en cherchant un clip de Her name in blood (excellent groupe de deathcore japonais dont l'album n'est bien sur pas dispo en Europe) et je suis tombé sur ce clip d'une autre groupe, tout ausi japonais et tout aussi deathcore, Crossfaith.


L'album, The Artificial Theory for The Dramatic Beauty, a été vite commandé (on le trouve à 9€ sur le marketplace amazon), reçu un peu plus lentement, et donc bonne claque.
Le groupe pratique un deathcore agrémenté de quelques (enfin plus que quelques) touches d'electro. Bon rien à voir avec l'electro putassière qu'on trouve chez attack attack!, ici le synthé est asez peu mélodique, presque stressant par moment.
Ajoutez à ça un bon chant death et des guitares assez inspirées et on obtient vraiment quelque chose de bon et surtout de plutôt original ce qui est plutôt pas mal en cette période ou les groupes de deathcore sans intérêt aucun fleurissent.
Seuls petits regrets, la prod est un peu légère, elle manque un peu d'ampleur et le CD est assez court. 35mn avec 3 (assez courts il est vrai) instrumentaux, mais mieux vaut la qualité que la quantité.
Les membres du groupe sont en plus assez jeunes (aux alentours de la vingtaine), on devrait donc voir arriver de belles choses dans les années à venir.


Appréciez au passage les démonstration de karaté dance style dans la fosse ;-))

J'ai fait découvrir le CD à mon disquaire qui, échange de bons procédés (et oui les métalleux sont polis) m'a fait découvrir un autre groupe japonais, Blood Stain Child.
Le groupe est plus ancien (ils ont 4 albums à leur actif mais je n'ai que les deux derniers) que Crossfaith, et après une mise en sommeil de 3 ans, un nouvel album devrait voir le jour au printemps prochain.

Sur l'avant dernier album, Idolator, on pourrait définir le groupe comme un croisement de Soilwork et de Crematory. C'est donc plutôt très mélodique. Attention, le titre ci dessous (et qui fait plutôt penser à du In Flames que le reste de l'album) est un des morceaux les plus rentre dedans.


A côté de ça, certains titres comme Embrace me faisaient déjà plus guimauve (c'est bon de temps en temps la guimauve) et annonçaient l'album suivant, Mozaiq.
Pratiquement plus de chant death, des parties de synthé façon techno de supermarché ... Bref c'est ultra vulgaire, mais c'est bon un peu de vulgarité de temps en temps !!! Et ça a le mérite d'être "amusant" ce que le dernier Sonic Syndicate (par exemple) n'arrive même pas à faire.


Alors attention, là aussi c'est un des titres les plus bourrins de l'album, don je ne sais pas trop à quoi m'attendre pour le prochain. D'autant que le chanteur a été viré pour laisser place à une chanteuse (lookée gothloli tout comme le guitariste d'ailleurs).

mardi 2 novembre 2010

Tout plein de films en vrac

Toujours pas de net à la maison, mais au moins le nouveau PC étant prêt, je peux toujours préparer à la maison quelques articles.
Alors on va commencer par quelques mots sur les derniers films que j'ai vu.

On commence par The runaways, bio du premier groupe de Joan Jett. Le film traite surtout de la descente aux enfers de Cherry Currie, la chanteuse du groupe. Le film est assez cruel avec elle. Difficile de la prendre en pitié quand on la voit complètement camée jouer les divas. Il faut alors se souvenir qu'elle n'était qu'une gamine de 16 ans manipulée par un producteur qui voyait le scandale comme la meilleure publicité pour le groupe. Intéressant en tout cas de voir de voir comment le groupe était dès le départ condamné.
Dakota Fanning est assez impressionnante dans le rôle (même si elle ne ressemble pas assez à Bardot comme la vraie Cherry Currie) et Kristin Stewart est beaucoup moins nunuche que dans les bandes annonces de twillight. Et au niveau bande son, rien à dire c'est du bon. Les filles envoyaient du lourd. Au niveau girl power, c'était autre chose que les spice pouffes. A noter que certains morceaux des runaways ont été réenregistrés par Fanning et Stewart pour le film et le résultat est assez bluffant (même si l'électronique fait des merveilles désormais).
En plus moi qui ne connaissais de Joan Jett que les tubes Bad reputation et I love Rock'n Roll de la période blackhearts, j'ai découvert de bonnes choses ...

Divorce à la finlandaise ... ppfff pas facile de raconter ce que j'ai pensé de ce film. Il est tellement bizarre. A la base c'est pourtant simple. Un couple divorce. Ils doivent cohabiter quelques jours dans leur maison en attendant sa vente. On pourrait s'attendre à un remake scandinave de la guerre des roses. Mais en fait non. Rajoutez à la situation de départ un amant, une fausse petite amie, un copain super lourd, une copine hystéro, des policiers plutôt concons, un réseau de prostitution, des liens familiaux plutôt tordus et on obtient une (pas vraiment) comédie (pas vraiment) dramatique dont je ne sais toujours pas quoi penser. En fait je ne sais toujours pas ou voulais aller le réalisateur. Plutôt à éviter donc.

Ce n'est pas le cas de The Town. Pourtant le film partait plutôt mal. Scénarisé par Ben Affleck, réalisé par Ben Affleck et avec Ben Affleck dans le rôle principal ... Ouille !!! Et au bout du compte le film est vraiment réussi. C'et un bon polar avec un pitch de départ assez classique (un braqueur tombe amoureux d'une fille qu'il a pris en otage lors d'un braquage de banque et qui pourrait peut être faire tomber le gang). Mais plus que l'histoire en elle même, c'est la description de l'environnement (le quartier pauvre blanc de Boston) et des divers protagonistes qui est intéressant. En fait, c'est le genre de film qui ferait presque réfléchir sur le problème des banlieues (même si dans le film nos barres d'immeubles sont remplacées par de petits pavillons décrépis). Le côté presque tribal de l'appartenance à un quartier, le (mauvais) destin presque inéluctable du fait de sa naissance ... ça donnerait presque à réfléchir. Bon je vous rassures, je reste un gros con de droite donc ça ne m'a pas non plus empêché de dormir. Ha oui et Ben Affleck est vraiment bon dans le film. Ok il a un côté un peu trop "propre" par rapport au reste de sa bande mais franchement j'ai été étonné. Peut être qu'il fallait juste quelqu'un qui sache le diriger.

Bonne surprise aussi avec Moi moche et méchant. Sans doute pare que je me suis reconnu dans la description du "héros". Il semblerait que les concurrents de Pixar reprennent du poil de la bête. C'est très bien réalisé, vraiment drôle, parfois émouvant. Le "héros" est méchamment sympathique, les enfants totalement craquants. Certes au niveau DA de super héros ça n'atteint pas le niveau des indestructibles, mais c'est quand même une vraie réussite.

Bon ça fait déjà beaucoup de films et il y en a encore pleins d'autres donc je fais une petite pause bubble tea. Je ne sais plus si j'en avais déjà parlé mais Bubble T vend des kits bubble tea très bien fait. Il y a tout (poudre aromatisée, thé noir, billes de tapioca, verres et pailles géantes et c'et assez simple à faire (mais un peu long). Le problème maintenant que je suis accro c'est de ne pas en faire tous les jours (vu la quantité de sucre ça ne serait sans doute pas très bon pour la santé).

Et hop, me voila revenu.

Soit un jeune étudiant vaguement hétéro mais fantasmant sur son coloc viking adepte d'auto fellation. Rajoutez sa meilleure amie lesbienne qui  eu le malheur de plaquer une sorcière. Rajoutez des tueurs à têtes d'animaux et une quantité sans doute quasiment infinie de lsd et autres substances psychotropes et vous obtenez Kaboom, le nouveau film de Greg Araki.
Là aussi, je dois dire que je ne sais pas trop ou le réalisateur voulait en venir. Je ne pense même pas qu'on puisse parler de portrait d'une certaine génération d'ado car le trait est tellement exagéré qu'il n'y a plus aucune crédibilité. Mais au moins ça a le mérite d'être relativement distrayant malgré une fin en queue de poisson.

J'étais plutôt confiant en allant voir Ao le dernier Néanderthal. J'ai assez rapidement déchanté en voyant le générique de début un conseiller en langage préhistorique ...
Je ne reviendrais pas sur l'histoire (un néanderthalien essaie de retrouver sa terre d'origine, accompagné d'une jeune homo sapiens et de son enfant), mais plusieurs choses m'ont quand même interpellé. Déjà quelques points de détails. Par exemple, vous saviez vous que déjà il y  30000 ans les femmes homo sapiens s'épilaient ? Au moins j'ai appris ça. Pis alors faire ça au biface (enfin je suppose que c'est ce qu'elles utilisaient) , chapeau, parce que ça doit piquer.
Et puis surtout il y a le manichéisme du film. D'un côté l'homme de Neandertal, bon sauvage à la Rousseau, proche de la nature, non violent. De l'autre l'homo sapiens, c'est à dire nous, violent, meurtrier, déjà destructeur de l'environnement. Je trouve pas ça très fin de vouloir faire passer un message sur notre société actuelle en parlant d'hypothétiques faits datant de plusieurs dizaines de milliers d'année (surtout qu'il n'y a aucun début de preuve que ça se soit passé de cette manière). Bref, c'est assez décevant. Enfin au moins il y avait quelques beaux paysages.

Rien à voir avec des Hommes et des Dieux. Sans doute le chef d'œuvre de cette année. Je rassure tout de suite les mécréants qui passeraient ici, le film est visible par tous, quelle que soient les opinions religieuses. On est au delà de la religion. C'est ici une leçon de courage  mais surtout d'humanité auquel nous avons droit. Ces hommes avaient déjà tout laissé derrière eux pour se consacrer aux pauvres, ils sont allés jusqu'au sacrifice suprême pour ne pas les abandonner.
Surtout, le réalisateur nous montre leur cheminement, leurs doutes. Ce ne sont pas des martyres, qui vont à la mort en souriant. Ils doutent, pleurent, craignent la souffrance. Ils sont comme nous finalement. Mais eux vont au bout de leur engagement. Alors bien sur, il n'est pas question de suivre exactement le même chemin de ces hommes qui sont peut être des saints, mais ils sont sans doute un modèle à essayer d'imiter (et ça n'est pas facile, on se sent très faible en voyant leur histoire).
Le film est servi par des comédiens exceptionnels. Il serait injuste de ressortir Lambert Wilson et Michael Londsdale juste parce qu'ils sont les plus connus. Tous sont admirables et surtout, on ne voit plus du tout les acteurs. Ils ne jouent plus un rôle, ils sont le personnage. Tous rayonnent véritablement à l'écran.
Bien sur, le rythme du film est lent. Mais ce n'est pas un reproche bien au contraire. Le film suit le rythme de vie des moines, bien évidemment si différent du notre. Cela permet de s'immerger encore plus dans leur vie, de comprendre leur cheminement.
Je pourrais parler aussi des paysages magnifiques, des champs religieux somptueux, mais il y a surtout cette scène extraordinaire ou les moines boivent ensemble une bouteille de vin en écoutant le lac des cygnes. Une scène longue, muette, mais d'une telle force et d'une telle beauté. Je parlais des visages qui irradie mais c'est dans cette scène que c'est le plus fort. Le moment est d'autant plus poignant que l'on sait que c'est leur cène. Elle est à l'image du film, bouleversante.

Bon on va maintenant être dans un tout autre registre. Vampires, un film belge assez spécial. Imaginez un mélange de c'est arrivé près de chez vous et de l'émission strip tease. Le tout avec des vampires. C'est exactement ça. Ce faux reportage sur les vampires de Belgique est trash, parfois même choquant et le pire c'est qu'on en rigole. Et c'est d'autant plus choquant qu'on comprend vite que le film ne parle pas que de vampires mais surtout de nous, de nos comportements mesquins, de notre violence.

Ha on va finir par croire que je donne des leçons. Pourtant il n'y a vraiment pas de quoi. Surtout quand comme moi on se marre devant Piranha 3D
Mais Piranha 3D, c'est quand même tellement fun. Alexandre Aja a vraiment compris à quoi sert la 3D. Pas à nous montrer de jolis paysages sur une planète lointaine. Non.  La 3D ça sert pour les gros seins et les bouts de chairs qui volent dans tous les sens.
Le film est très gore (mais vraiment. C'est d'ailleurs un scandale qu'il ne soit pas interdit au moins de 16 ans), d'une vulgarité inouïe, plutôt mal joué mais c'est un défouloir génial qui culmine dans une gigantesque scène de massacre absolument mémorable.

Et on va rester dans les plaisirs coupables avec The expendables. L'histoire n'a bien évidemment aucun intérêt, mais là aussi c'est juste pour se défouler. Des gros muscles, des gros flingues, de grosses explosions (facile 90% du budget total, ça sert de faire jouer les copains), de la testostérone à la tonne et le tour est joué,. on s'amuse comme des p'tits fous. Ça ne fait absolument pas avancer le monde mais après tout, puisqu'on est catalogué comme ados attardés (oui il parait qu'on est des adulescents) autant s'offrir des plaisirs d'ados. De temps en temps ça fait du bien. Après tout, je paie mes impôts, j'ai bien le droit de m'amuser connement si je veux.

J'aurais voulu finir sur un bon film, mais malheureusement, le dernier qu'il me restait dans ma liste c'est salt. Et malheureusement le film manque de sel (ho c'est bon ça !!!) Angelina Jolie a beau se démener, le film reste un sous Jason Bourne. A aucun moment je n'ai réussi à rentrer dedans. Et peut être en partie à cause D'Angelina Jolie justement, tellement froide.
Les scènes d'action manquent d'intensité et d'originalité et le scénario est assez convenu. Bref là aussi un film qu'il fallait mieux éviter.

While Heaven Wept

While Heaven Wept ... ça faisait longtemps que je voulais parler de ce groupe qui a été ma grande découverte de l'année. De façon amusante, j'ai découvert le groupe à l'envers, en commençant par le dernier album, sorti l'année dernière et en finissant par le premier.
Le groupe, pourtant ancien n'a que trois albums à son actif, mais quantité et qualité ne vont pas de pair bien évidemment. Et les trois albums sont de très haut niveau.
 
Le premier, Sorrow of the Angels, est le plus doom du groupe. On va dire le plus classique. Rythmiques plombées et lancinantes, tristesse ... Mais attention, on est pas dans le doom à la finlandaise façon Swallow of the sun, plutôt dépressif et malsain. La musique de While Heaven Wept est aussi majestueuse. C'est difficile à décrire, mais While Heven Wept, c'est plutôt ces larmes qui font du bien, qui apaisent. C'est en grande partie du au chant de Tom Philips a la voix pleine d'émotion. Elle n'est pas encore parfaite, il abuse par exemple du vibrato, mais elle me donne des frissons.
On retrouve déjà sur ce disque deux éléments importants du groupe. tout d'abord le goût pour les passages instrumentaux planants, et surtout l'eau (ici la rivière), éléments présents sur tous les albums.
Et puis sur le premier morceau, Thus with a kiss I die, ces passages plus rapides qui préfigurent le deuxième album.
 
Sur Of Empires Forlorn, le groupe évolue un peu. Les morceaux sont plus ramassés (les 7 morceaux de l'album sont à peine plus longs que les 4 du précédent) mais gagnent en volume. Ils sont tout simplement plus majestueux, plus noble. Les tempos se sont légèrement accélérés. La voix de Tom Philips a gagné en puissance, il la module encore plus et il s'est débarrassé de son vibrato. C'est particulièrement frappant sur le titre of empires forlorn.
Détail représentatifs, la rivière a cédé le pas à la mer. C'est maintenant elle qu'on entend tout le long de l'album. Le doux clapotis est devenu puissant grandement. Le doom des débuts est devenu epic doom et cette étiquette décrit parfaitement le style du groupe.

Vast Oceans Lachrymose ... La claque mémorable que je me suis pris en découvrant cet album (et le groupe). Quand j'ai acheté le disque il a véritablement tourné en boucle. je n'écoutais quasiment plus que ça. Et même maintenant je le passe toujours plusieurs fois par semaine.
Le groupe a encore plus évolué sur l'album. Déjà la voix. Et oui, Tom Philips a laissé la place à Rain Irving, préférant se concentrer sur la composition des morceaux et la guitare. La voix de Irving est plus heavy (un peu à la Gus G) et ça tombe bien, c'est dans cette direction que le groupe a évolué. On retrouve bien sur encore des éléments doom (en particulier sur To wander the void et living sepulchre), mais les tempos se sont encore accélérés, les guitares sont plus agressives. La tristesse a quasiment disparu.
L'album commence par l'énormissime The futhest shore, morceau épique de plus de 15mn. Alternants passages puissants et passages plus intimistes, il vous transporte, vous fait voyager. Les deux morceaux suivants (to wander the void et living Sepulchre) sont plus "classiques" pour le groupe (mais tout à fait efficaces) contrairement à Vessel sur lequel le groupe se permet une petite fantaisie avec ce refrain carrément scorpionesque. Après ça, il ne vous reste plus qu'à vous renverser en arrière dans votre fauteuil pour profiter des deux instrumentaux qui concluent l'album, Vast Oceans Lachrymose et l'épilogue.  Votre esprit vagabonde le long du rivage, vous êtes bien, serein.

Allez, les morceaux préférés.
1er album : Thus with a kiss I die.
2ème album : Of empires forlorn
3ème album : The furthest shore
 
Petite précision. Le premier album n'est plus disponible qu'en téléchargement (trouvable par exemple sur amazon). Pour le deuxième, il reste peut être quelques exemplaires dispo de la réédition (sinon, idem que le premier). Le troisième lui doit encore être dispo.
Et pas de clip, le groupe n'en a jamais réalisé ... Par contre pas mal de morceaux en écoute sur leur myspace

mercredi 27 octobre 2010

En attendant le retour.

Après tout, je peux préparer les articles chez moi et les poster d'autre part.
Mais pas ce soir car In Other Climes est en concert à Rouen. Si vous habitez à moins de 20km de Rouen et que ce soir vous avez les oreilles qui saignent, faudra pas chercher plus loin. ça va être violent.

Et en attendant, voici un lien sympa. Il s'agit de the big picture, le blog photo du Boston Globe. Il y a de très jolies photos.

jeudi 14 octobre 2010

Je vous présente toutes mes confuses.

Mais mon ordi perso est mourant et ma connexion internet à la maison vient de me lâcher ...
En espérant que ça aille mieux très bientôt.

lundi 11 octobre 2010

vendredi 8 octobre 2010

Chez moi il pleut souvent

Mais malheureusement, je ne l'ai jamais rencontré.


Pourtant il devrait savoir que je suis un de ses plus grands fans

mardi 5 octobre 2010

Dimmu Borgir - Abrahadabra

J'ai découvert Dimmu Borgir assez tard. Avec l'album Deathcult Armageddon en fait. A l'époque, ça avait été une grosse claque quand même. Des titres comme comme Progenies of the Great Apocalypse ou Eradication Instincts Defined était vraiment marquants. 
Mais l'enthousiasme avait été vite douché avec la sortie de In sorte diaboli que j'ai trouvé beaucoup plus fade. A l'exception de the serpentine offering, les titres m'avaient plutôt ennuyés. Et quand j'avais voulu revenir sur leurs album précédents ... Et bien je les trouvais quand même un peu trop violent à mon goût (bouh !! chochotte !!! Enfin je promets de réessayer Puritanical Euphoric Misanthropia) Et comme le black à la base ça n'est pas ma tasse de thé ...

Tout ça pour dire que Abrahadabra, je ne l'attendais vraiment pas avec un enthousiasme débridé. D'autant que ma première écoute du single Gateways n'avait pas du tout été convaincante. C'est quoi cette atroce voix de sorcière aux côté de Shagrath ? ça plus les départs de Mustis et surtout de Vortex et ses fabuleux vocaux clairs, ça faisait beaucoup.
Quelle erreur !!!!!! En fait cet album est absolument monumental. Pratiquement tous les titres sont des hits. Il n'y a plus vraiment de morceaux faibles.
Le groupe s'est à nouveau adjoint les services de l'orchestre de Göteborg. Et pour faire bonne mesure, ils ont rajouté un choeur au grand complet. Alors clairement, plutôt que de parler de black métal symphonique, il faudrait plutôt parler de Hollywood extreme metal (pour paraphraser Rhapsody). Dans les morceaux, on retrouve quand même énormément l'influence de John Williams ou Hans Zimmer (regardez la vidéo de l'enregistrement des parties orchestrales de Gateways). Mais bon, déjà qu'ils se font traiter de vendus par tous les true beumeuh, ils faut qu'ils gardent encore une certaine crédibilité ...
En tout cas, les arrangements que le groupe a composé sont de toute beauté et ils sont allé encore plus loin que sur Deathcult Armageddon. Par moment, on croirait presque entendre du Therion. (C'est très frappant sur le titre Dimmu Borgir par moment). L'ensemble de l'album est solennel et majestueux. Mais le groupe ne mollit pas pour autant. Des titres comme A Jewel Traced Through Coal ou Renewal restent quand même violents. Et leur musique a toujours ces intonations inquiétantes, limite malsaines.
Et finalement le départ de Vortex a peut être eu du bon. ça voix me manque toujours, mais ça a permis au groupe d'inviter plusieurs autres chanteurs à les rejoindre et ça donne un côté plus varié aux morceaux.

Alors bien évidemment, les puristes true black métalleux hurlent encore au scandale. Mais ça fait bien longtemps que Dimmu Borgir a abandonné le true black (pour autant qu'ils en aient jamais joué). L'influence classique n'est pas nouvelle, les expérimentations électroniques sur la voix de Shagrath non plus ... Dites vous bien que ce groupe n'est pas fait pour vous et laissez les autres en profiter.

Pour revenir au single gateways, tout compte fait il me plait bien. Musicalement, il tient la comparaison avec Progenies, et finalement, la voix de Agnete Kjorslrud passe bien. Son côté dément colle bien à l'atmosphère du morceau.
Par contre au niveau look ... S'il vous plait les gars. quand on veut jouer au méchant sataniste, on met pas un imper blanc à franges !!! Et puis les masques, les grimaces de Galder ... Enfin ça n'est qu'un détail.

Et sinon même si c'est anecdotique (mais intéressant), voila l'enregistrement des parties orchestrales de Gateways.

lundi 4 octobre 2010

Toujours pour Michoko

Suite à son dernier comentaire, je suis sur que ça va lui plaire

Takashi Murakami à Versailles

Or donc, c'est un dimanche de week end du patrimoine que je me suis décidé à aller  voir l'exposition de Takeshi Murakami au chateau de Versailles.
Évidemment c'était blindé de monde, mais au final je n'ai pas trop fait la queue à l'extérieur. C'était vraiment bien géré. Par contre à l'intérieur, c'était pour le moins étouffant. Par moment on avançait à peine dans les couloirs.

L'expo commence dès le salon d'Hercule avec cette sculpture, Tongari Kun. 
Tout de suite, on est dans l'univers Murakami, ce mélange de Pop Art, de manga et d'animation japonaise.
Tongari Kun me fait penser à un kappa. La grosse tête, les pattes de grenouille ... C'est bien sur très kitch, mais après tout, c'est aussi le cas du château de Versailles. L'un dans l'autre, ça s'accorde bien.
A noter que en principe, les photos étaient interdites. Alors je vous dit même pas les photos avec flash. Sauf que les surveillants s'en fichaient royalement. Est ce qu'ils savaient que de toute façon ils ne pourraient pas gérer ces centaines de personnes en train de photographier ...


Dans le salon suivant, le salon de l'abondance, c'est Oval Buddha silver que l'on retrouve.
Le côté kappa ressort encore plus. Vous allez trouver la comparaison idiote, mais la statue me fait vraiment penser au chef du village dans l'animé Arakawa under the bridge, en particulier les cheveux. Et oui j'ai pas des références formidables.
Ce qui ressort déjà à la vue des deux première statues, c'est l'extraordinaire qualité de la fabrication. Un des points commun de Murakami avec Wharol et son pop art, c'est que les deux ne sont pas des réalisateurs. Ce sont des concepteurs. Murakami travaille aussi avec une factory. Il conçoit  les œuvres d'art mais ce sont ensuite des artisans ultra qualifiés qui interviennent. Ses oeuvres d'art peuvent avoir un côté très léger mais cela ne se fait pas au détriment de la qualité. Murakami n'est pas japonais pour rien. Sur certaines autres statues, on peut en particulier voir un extraordinaire travail de la feuille d'or.
Dans le salon suivant, le salon de Vénus, voici deux personnages fétiche de Murakami, Kaikai et Kiki.D'ailleurs, Kaikaikiki est le nom du collectif d'artistes japonais qu'a fondé Murakami. 
Kaikai Kiki signifie grotesque et raffiné et décrit l'oeuvre du peintre du 16ème siècle Kano Eitoku (oui ça sert les audio guides). Et ce style a laissé une grande trace dans le Japon d'aujourd'hui et qui est un point essentiel de l'oeuvre de Murakami. Pour des fans de mangas et d'animation, un mot viendra immédiatement en les voyant. Kawai. Mignon. 
 Kaikai et Kiki malgré leur aspect gentillet sont des esprits gardiens. Ici ils gardent Louis XIV dont on voit la statue entre les deux. 
Toujours avec mes références foireuses, on est vraiment dans l'esprit de l'animé summer wars qui est sorti avant l'été (et qui était vraiment excellent). Le contraste avec le cadre est intéressant, mais finalement ces éléments ne sont pas si antagonistes que ça. On est aussi assez proche du Versailles du Marie-Antoinette de Sofia Copolla.

Murakami étant un artiste "total", il réalise aussi des vidéos. Voici un trailer d'un futur (?) film Kaikai et Kiki.

Le salon suivant est le salon de Diane, la déesse de la chasse. Qui dit chasse dit chien. C'est pourquoi Murakami a choisi d'y exposer Pom & Me. Pom étant son chien préféré. 
Autre raison de placer cette statue ici, l'artiste voulait avoir son portait à côté du célèbrissime buste de Louis XIV par le Bernin ...
Quand au kawai, on est vraiment en plein dedans.



Dans le salon de Mars, ce sont trois adorables figures (Saki, Tatsuya et Max et le chien Shimon) que l'on retrouve. Ils forment l'ensemble Jellyfish Eyes. Pourquoi Jellyfish (méduse), je me le demande.
Est ce volontaire d'avoir placé ces statues ultra choupi dans le salon du dieu de la guerre ?

C'est ici que j'ai entendu le plus de conneries sur l'expo. Des réflexions du genre "je ne suis pas venu ici pour voir des pikachus" ... A la rigueur, qu'on aime pas le travail de Murakami, ça ne me pose pas de problème. Après tout, je ne suis pas fan de l'oeuvre de Jeff Koons qui a été exposé ici aussi. Mais ce que je trouve idiot, c'est ces réflexions comme quoi Murakami n'a pas sa place ici. Je trouve cette vision de l'art assez réductrice. ça revient à tout mettre dans des cases qui ne doivent surtout pas se recouper. Le château n'est pas un sanctuaire qui ne doit surtout plus bouger. C'était aussi un lieu de vie qui donc changeait. Après tout si on suit ce raisonnement, les successeurs de Louis XIV n'aurait pas du placer du mobilier postérieur à celui fabriqué à l'époque de Louis XIV ...
Et je passe sur les réflexions sur l'art dége.... (vous aurez compris la fin du mot) de Murakami ou on va rapidement atteindre le point Godwin.
Pour revenir à la réflexion d'origine, honnêtement, si il n'y avait pas les œuvres de Murakami actuellement, il n'y aurait pas grand chose à voir. Non mais soyons sérieux. Versailles, c'est surtout un parc magnifique et une belle façade. Mais à l'intérieur, à part la chambre du roi, la chambre de la reine, la galerie des glaces et quelques peintures et statues, il n'y a rien à part des couloirs et des chambres vides.

Dans le salon de Mercure, Kincho Isu. On dirait un mélange de serpent et de champignon.ça tombe bien, Kincho c'est le champignon. Il y a bien sur aussi une référence au champignon atomique d'Hiroshima.
Vous remarquez bien sur l'oeuil, toujours très présent chez Murakami. 
On ne dirait pas comme ça mais il s'agit de mobilier (un tabouret).



Voici Yume Lion, le lion des rêves. Bon désolé, la photo est mauvaise, mais le rideau de la salle était fermé et évidemment le flash aurait tout gâché sur la photo.
C'est la qu'on voit que rien n'est laissé au hasard par Murakami. La statue est dans le salon d'Apollon, le dieu qui était représenté par le soleil. La crinière du lion représente le soleil. Et Louis XIV était le roi soleil. Son plus célèbre portrait est d'ailleurs dans ce salon. Quand au lion, c'est bien évidemment le roi des animaux ...
Mais Yume lion est plutôt kawai, ce qui n'était vraiment pas le cas de Louis XIV.



Comme dans le salon de Mars, Murakami joue aussi sur les contrastes avec la statue de Miss Ko², une soubrette sexy,  dans le salon de la guerre.
Il s'agit de la première grande statue de Murakami (il est au départ peintre), réalisée avec une société leader dans la fabrication de goodies. Elle est tout à fait représentative du ecchi.
A noter que Miss Ko² a l'uniforme des serveuses d'une grande chaine de restaurants au Japon.




Juste après le salon de la guerre, on arrive à la galerie des glaces. Bien sur, dans cette salle monumentale, il fallait une oeuvre monumentale, et voici Flower Matongo, le monstre aux fleurs.
L'oeuvre est inspirée d'un film des créateurs de Godzilla ou des gens après avoir ingérés des champignons voient des plantes éclore sur leur corps.
Et c'est vrai que cette oeuvre qui est au premier abord ultra kawai a un côté assez malsain aussi. 
Comme dans les oeuvres précédentes, on retrouve toujours ces sortes de marguerites souriantes. Il faut savoir qu'à la base Murakami est un peintre spécialisé dans la peinture florale.

A l'opposé du salon de la guerre, il y a le salon de la paix. Est ce en référence au flower power qu'il expose ici Superflat Flowers ? Le mot superflat revient souvent chez Murakami et décrit son style. Une absence de profondeur à l'opposé de l'art occidental.
Désolé pour la qualité des photos qui ne rendent pas les couleurs pastel de l'oeuvre.


Une oeuvre intéressante dans le salon des nobles. Simple things, réalisées en collaboration avec le producteur de hip hop Pharell Williams. Murakami a réalisé cette tête monstrueuse (il s'agit de Mr Dob, un autre de ses personnages fétiche) et Pharell Williams s'est occupé de ces symboles de la société américaines recouverts de diamant. Faut il y voir une critique de la société de consommation ? Je ne connais pas assez Murakami pour me prononcer. en tout cas je trouve qu'on est assez proche de Warhol ici.

Dans la salle des gardes de la reine, J, une tête dorée grotesque. J'avoue que je n'ai pas grand chose à dire dessus.






Dans la salle du sacre, voici the emperor's new clothes, les habits neufs de l'empereur, en référence au célèbre conte. L'empereur est nu et il est à côté d'une copie du célèbre tableau du couronnement de Napoléon. 
La barbichette de la statue me fait penser que peut être il s'agit d'un autoportrait ... Mais bon, c'est vraiment mon interprétation et je ne suis sur de rien.


Juste avant d'arriver à la salle des gardes du roi, un écran projette une de ses oeuvres vidéos, Six "coeur" Princess (comment on fait un coeur dans un éditeur de texte ?). Ultra kawai
La dernière salle de l'espo est entièrement au couleurs de Murakami. Moquette avec ses motifs floraux, 2 flower lamps au plafond (très art nouveau je trouve) et surtout une magnifique fresque au mur, Summer vacation in the kingdom of the golden. Il a fallu deux ans pour la réaliser !! J'adorerais en avoir une copie sur un de mes murs (je ne vous parle pas de l'original ça vaut plusieurs millions d'euros).
Alors désolé, la photo est nulle mais c'est la seule salle ou on ne pouvait pas prendre de photos. Mais comme je suis un rebelle, je l'ai fait quand même. Bouh le vilain.
Je trouve ça assez léger quand même. Interdire les photos, ok, mais dans ce cas, on propose un beau catalogue de l'expo, des cartes postales ... Or ce catalogue ne sortira que dans une quinzaine de jours. Super organisation. Enfin de toute façon c'est très difficile de trouver des livres sur Murakami en France. Je crois qu'il n'y en a pas d'édité. On ne trouve que des imports hors de prix.

En descendant pour sortir par l'escalier de la reine, on découvre une presque dernière oeuvre, Open your hands wide.






Et c'est en extérieur, devant les parterres d'eau qu'on découvre une dernière statue, Oval Buddha. Un Buddha plutôt menaçant par certains côté (hahaha, je dis ça car comme Janus, la statue a 2 faces).
Et franchement, cette statue rend très bien dans les jardins.







Si vous voulez voir quelques autres photos, elles sont dans cet album
Versailles - Murakami

J'ai beaucoup apprécié l'expo même si j'aurais aimé voir plus de peintures par exemple. Je pense que parmi vous il y en a pas mal qui peuvent apprécier Murakami. C'est frais, gai. Et avec l'arrivée des mangas et des animés japonais en France, nous avons une partie des clés pour comprendre ses oeuvres. Et ensuite, il y a moyen d'approfondir plus les choses, de s'intéresser à ses influences.
En espérant qu'elle aura aussi ouvert les yeux à certains visiteurs même si je n'y crois pas trop.


Et pour finir, voici une vidéo qu'il a réalisé pour célébrer ces six ans de collaboration avec la marque Vuitton

dimanche 3 octobre 2010

samedi 2 octobre 2010

tarte viande hachée aubergine façon tatin

Une petite recette car depuis le temps, Nhä n'avait sans doute plus rien à manger ;-)
C'est facile à faire et les ingrédients sont simples pour une fois.

Ingrédients (pour une tarte soit 4 personnes).
Un rouleau de pâte brisée.
2 grosses aubergines
300g de viande hachée.
1 oignon.
1 grande boite de tomates pelées

Coupez les aubergines en tranches de 5mm environ. Faites les dorer dans une poêle.
Emincez l'oignon, faites le revenir dans un peu d'huile d'olive. Rajoutez la viande et faites la dorer 5mn. Pendant ce temps, coupez en morceaux les tomates. Rajoutez les, salez et poivrez et faites cuire 15mn. En fin de cuisson, vous pouvez ajouter un peu de basilic.

Tapissez le fond d'un moule à tarte avec la moitié des tranches d'aubergines. Recouvrez de la viande puis de l'autre moitié des tranches d'aubergine.
Etalez la pâte brisée et faites glisser la pâte le long du moule. Piquez la pâte à la fourchette;
Enfournez 30mn dans un four que vous aurez préchauffé à 200°C. Avant de servir, retournez et démoulez la tarte.

Voila c'est vite fait et ça se sert avec par exemple une petite salade.

Et alors rien à voir, mais jeudi prochain, Arte diffuse un film extraordinaire, Sophie Scholl les derniers jours, qui raconte les derniers jours de Sophie et Hans Scholl qui avaient créé le mouvement de résistance Die weisse Rose, la rose blanche. Le film est vraiment superbe. Une grande leçon de courage et d'humanité.

mercredi 29 septembre 2010

Festiblog 2010


Je n'ai pas pu résister. J'ai tout de suite racheté un nouveau scanner (et malheureusement, l'ordinateur devrait bientôt suivre).
Faut encore que je m'y fasse. Il a visiblement tendance à adoucir les couleurs. J'ai essayé de corriger un peu ça mais bon, j'y connais rien là dedans et j'avais pas trop envie de passer du temps à ça. Et puis je dois dire que je ne m'étais jamais posé la question avec l'ancien scanner. Comme en plus mon vieil écran est tout pourri et mal calibré ... Mais bon, passons.

Ce week end, c'était la 6ème édition du festiblog, la première pour moi. Mais je vous garantis que ça ne sera pas la dernière.
Donc, kezaco le festiblog ? Vous connaissez les festivals de BD comme Angoulême ? Et bien c'est un peu la même chose, mais pour les blogs BD. Alors les deux se rejoignent puisque de plus en plus de bloggeurs BD sont édités. L'avantage de ce festival, c'est qu'on a des professionnels et des amateurs. En tout cas, ça fait une sacrée concentration de talents. Et ça a lieu devant la mairie du 3ème arrondissement à Paris.
Et le plus fort, c'est que c'est entièrement gratuit et que les organisateurs sont tous bénévoles. Et ils font vraiment un boulot formidable. C'est très bien organisé, et l'ambiance est vraiment excellente.
Alors cette année, malheureusement, le mauvais temps était au rendez vous ... Mais heureusement, le dimanche matin pour se réchauffer, on a eu droit à un fondant au chocolat chaud. Car il y a un super sponsor (enfin il y en a plusieurs en fait), vous le trouverez sur la plage du festiblog,  qui non seulement  gate les auteurs (normal) mais aussi le public (super chouette). J'ai aussi pu manger une ganache au chocolat et un tiramisu. Miam. Faudra aussi que je goute le carrot cake un jour.
Et sinon j'ai pu découvrir et rencontrer pleins d'auteurs. Enfin rencontrer ... Comme d'habitude, ma timidité maladive à fait que j'ai juste pu bredouiller quelques mots. Du gâchis alors qu'en face j'avais vraiment des gens adorables. Faut imaginer que certains après avoir fini leurs séances continuaient à dédicacer dans le parc à côté de la mairie. en tout cas, leurs dessins sont tous très très beaux.
Je mets les adresses de tous les blogs concernés, le but c'est quand même de vous les faire découvrir.

Alors je ne vais pas mettre les dédicaces dans l'ordre chronologique, mais il se trouve que la première, ça a été la formidable Esther Gagné.

Un des plus grands talents du web. Et je suis sérieux. Il faudrait juste que tout le monde lui dise que c'est vrai.
Je connaissais son blog depuis quelques temps déjà, mais la première fois que je l'ai vue irl, c'était sur le stand Manolosanctis à Angoulême. J'avais bien squatté leur stand. Et bien ils étaient aussi au festiblog !!
Et voici donc la dédicace de Jérémie Royer aka Joeflip qui a bien détourné le thème que j'avais proposé,











Léonie B qui vient de sortir le superbe Princesse Suplex dont il faut que je vous parle (au fait, regardez le dessin sur ce post, je suis super fan), 
 










Le rigolo Mammouth,











Et le coquin Thomas Gilbert (vous avez vu le petit détail ?) dont j'attends avec impatience la suite de Bjorn le Morphir et Oklahoma Boy.












Arrivé là, vous aurez compris que j'avais choisi un thème, les fées (vous devriez bientôt savoir pourquoi), et que je ne suis même pas foutu de coller 2 photos côte à côte. Le post va être long. Enfin ça marchait vachement mieux avec l'ancienne interface de blogger.

On continue avec Ced qui est vraiment rigolo, d'autant plus qu'il a l'accent de Toulouse.











Guena, que je ne connaissais pas, et qui m'a l'air un peu folle quand même ;-)











Au fait, je tiens à protester, je n'ai pas de moustache et tu ne m'as jamais proposé une fée lesbienne sinon j'aurais bien évidemment accepté. Non mais.

On continue avec la charmante Lucile Gomez qui a un chat super chouette.











Obion, qui ressemble vraiment à ça et que vous pouvez aussi retrouver sur le loveblog qu'il dessine avec Gally qu'il a ici représenté en fée.











et lisez son Vilebrequin, c'est super bon mangez en.

Paka, en plus d'avoir un blog amusant a aussi sorti un album de Hardcore. On peut donc raisonnablement penser que c'est quelqu'un de très bien.











Tout comme Saboten qui lui est fan des chevaliers du zodiaque.











Tiens rien à voir mais je suis en train d'écouter Sitra Ahra, le nouvel album de Therion. Rien à voir avec l'affreux Gothic Kabbalah. C'est varié, on retrouve les chœurs des albums précédents en plus puissants. Par contre il y a des titres assez surprenants. Land of Canaan c'est quelque chose. Assez déstabilisant. enfin bref ...

Ceux qui lisent beaucoup de blogs BD connaissent forcément ce terrible quatuor diabolique (quand vous en voyez un les trois autres sont souvent pas loin) constitué de
Manu XYZ, qui n'est pas du tout l'ours qu'il dessine.
 J'espère que sa série Monde parallèle sera éditée par Manolosanctis car c'est vraiment bien.










Romain Ronzeau, LE fan de Batman. Mais j'ai réussi à lui faire faire des choses pas jolies jolies à Batman.
Tiens, mais qui m'a dit qu'il aimait aussi beaucoup Robin ?
Sinon, ses posts sur sa préparation au mariage son très drôles (enfin comme le blog dans son ensemble).









Et enfin les charmantes et sémillantes Mady et Bambiii
On doit à Mady l'invention du char à nichons ce qui n'est pas rien. Et puis son blog est frais, gai et j'y reviens toujours avec plaisir.










Alors par contre grosse déception au sujet de Bambiii. Pas à cause du blog, très bon, ni de son très chouette dessin. Mais il se trouve que j'ai fait la queue pour les 4 membres du quatuor, j'étais donc souvent pas très loin d'elle. Et bien pas un pouitch, même pas un petit pataflu ... Rien de rien. Enfin bon, j'irais quand même encore sur son blog.






Et on continue toujours avec du lourd avec Johan Troianovski, dont j'avais déjà vu quelques dessins mais qui là m'a vraiment bluffé. 
Sa série pour enfant Rouge est vraiment adorable. 
Sinon, je suis un misérable. En laissant sécher l'aquarelle, j'ai laissé une petite trainée de peinture couler au travers du visage de la fée. Mais bon, c'est tellement beau que ça ne gâche rien. Et puis on dira qu'elle machonne une mèche de ses cheveux.






Et encore une découverte, Loïc Sécheresse.
Là aussi je suis devenu fan.










Et toujours une chouette découverte, Silver
Finalement c'est lui qui a dessiné (involontairement car je n'avais rien expliqué) la fée la plus proche de ma source d'inspiration.









Maria et Ileana sont soeurs, elles viennent de Roumanie et franchement, ce qu'elles font est époustouflant.
Pardon, je n'ai pas su protéger cette fée qui a pris une goutte d'eau sur le nez.










Pleure Badisse !!!










Vous avez remarqué la petite tache sur le côté du dessin précédent ? C'est un dommage collatéral d'une dédicace de Slo.
Une dédicace de Slo, c'est pour le moins animé et les oreilles chastes ne sont pas les bienvenues.
Sinon, il faut le dire, il s'est bien planté. quand je lui ai demandé une fée black métaleuse, il m'a dit que ça serait du Ledroit en moins bien. Mais il a fait du Ledroit en aussi bien.






ça a donc vraiment été un moment formidable. De magnifiques dessins, de délicieuses sucreries, des rencontres sympas dans les files d'attente. Même la pluie n'a rien gâché et je ne regrette pas d'avoir attrapé une bonne crève là bas.
Encore un grand merci aux organisateurs, aux dessinateurs. Je veux absolument y retourner l'année prochaine.

Edit : Sur la page facebook  du festiblog (accessible sans avoir de compte facebook), vous trouverez les photos des auteurs du festiblog 2010 par Chloé Vollmer-Lo. Alors vous vous direz "Diantre, mais ils sont tous beaux comme des dieux grecs !!!". Je vous rassure, ça n'est pas le cas, c'est juste qu'elle est super douée.