mercredi 27 octobre 2010

En attendant le retour.

Après tout, je peux préparer les articles chez moi et les poster d'autre part.
Mais pas ce soir car In Other Climes est en concert à Rouen. Si vous habitez à moins de 20km de Rouen et que ce soir vous avez les oreilles qui saignent, faudra pas chercher plus loin. ça va être violent.

Et en attendant, voici un lien sympa. Il s'agit de the big picture, le blog photo du Boston Globe. Il y a de très jolies photos.

jeudi 14 octobre 2010

Je vous présente toutes mes confuses.

Mais mon ordi perso est mourant et ma connexion internet à la maison vient de me lâcher ...
En espérant que ça aille mieux très bientôt.

lundi 11 octobre 2010

vendredi 8 octobre 2010

Chez moi il pleut souvent

Mais malheureusement, je ne l'ai jamais rencontré.


Pourtant il devrait savoir que je suis un de ses plus grands fans

mardi 5 octobre 2010

Dimmu Borgir - Abrahadabra

J'ai découvert Dimmu Borgir assez tard. Avec l'album Deathcult Armageddon en fait. A l'époque, ça avait été une grosse claque quand même. Des titres comme comme Progenies of the Great Apocalypse ou Eradication Instincts Defined était vraiment marquants. 
Mais l'enthousiasme avait été vite douché avec la sortie de In sorte diaboli que j'ai trouvé beaucoup plus fade. A l'exception de the serpentine offering, les titres m'avaient plutôt ennuyés. Et quand j'avais voulu revenir sur leurs album précédents ... Et bien je les trouvais quand même un peu trop violent à mon goût (bouh !! chochotte !!! Enfin je promets de réessayer Puritanical Euphoric Misanthropia) Et comme le black à la base ça n'est pas ma tasse de thé ...

Tout ça pour dire que Abrahadabra, je ne l'attendais vraiment pas avec un enthousiasme débridé. D'autant que ma première écoute du single Gateways n'avait pas du tout été convaincante. C'est quoi cette atroce voix de sorcière aux côté de Shagrath ? ça plus les départs de Mustis et surtout de Vortex et ses fabuleux vocaux clairs, ça faisait beaucoup.
Quelle erreur !!!!!! En fait cet album est absolument monumental. Pratiquement tous les titres sont des hits. Il n'y a plus vraiment de morceaux faibles.
Le groupe s'est à nouveau adjoint les services de l'orchestre de Göteborg. Et pour faire bonne mesure, ils ont rajouté un choeur au grand complet. Alors clairement, plutôt que de parler de black métal symphonique, il faudrait plutôt parler de Hollywood extreme metal (pour paraphraser Rhapsody). Dans les morceaux, on retrouve quand même énormément l'influence de John Williams ou Hans Zimmer (regardez la vidéo de l'enregistrement des parties orchestrales de Gateways). Mais bon, déjà qu'ils se font traiter de vendus par tous les true beumeuh, ils faut qu'ils gardent encore une certaine crédibilité ...
En tout cas, les arrangements que le groupe a composé sont de toute beauté et ils sont allé encore plus loin que sur Deathcult Armageddon. Par moment, on croirait presque entendre du Therion. (C'est très frappant sur le titre Dimmu Borgir par moment). L'ensemble de l'album est solennel et majestueux. Mais le groupe ne mollit pas pour autant. Des titres comme A Jewel Traced Through Coal ou Renewal restent quand même violents. Et leur musique a toujours ces intonations inquiétantes, limite malsaines.
Et finalement le départ de Vortex a peut être eu du bon. ça voix me manque toujours, mais ça a permis au groupe d'inviter plusieurs autres chanteurs à les rejoindre et ça donne un côté plus varié aux morceaux.

Alors bien évidemment, les puristes true black métalleux hurlent encore au scandale. Mais ça fait bien longtemps que Dimmu Borgir a abandonné le true black (pour autant qu'ils en aient jamais joué). L'influence classique n'est pas nouvelle, les expérimentations électroniques sur la voix de Shagrath non plus ... Dites vous bien que ce groupe n'est pas fait pour vous et laissez les autres en profiter.

Pour revenir au single gateways, tout compte fait il me plait bien. Musicalement, il tient la comparaison avec Progenies, et finalement, la voix de Agnete Kjorslrud passe bien. Son côté dément colle bien à l'atmosphère du morceau.
Par contre au niveau look ... S'il vous plait les gars. quand on veut jouer au méchant sataniste, on met pas un imper blanc à franges !!! Et puis les masques, les grimaces de Galder ... Enfin ça n'est qu'un détail.

Et sinon même si c'est anecdotique (mais intéressant), voila l'enregistrement des parties orchestrales de Gateways.

lundi 4 octobre 2010

Toujours pour Michoko

Suite à son dernier comentaire, je suis sur que ça va lui plaire

Takashi Murakami à Versailles

Or donc, c'est un dimanche de week end du patrimoine que je me suis décidé à aller  voir l'exposition de Takeshi Murakami au chateau de Versailles.
Évidemment c'était blindé de monde, mais au final je n'ai pas trop fait la queue à l'extérieur. C'était vraiment bien géré. Par contre à l'intérieur, c'était pour le moins étouffant. Par moment on avançait à peine dans les couloirs.

L'expo commence dès le salon d'Hercule avec cette sculpture, Tongari Kun. 
Tout de suite, on est dans l'univers Murakami, ce mélange de Pop Art, de manga et d'animation japonaise.
Tongari Kun me fait penser à un kappa. La grosse tête, les pattes de grenouille ... C'est bien sur très kitch, mais après tout, c'est aussi le cas du château de Versailles. L'un dans l'autre, ça s'accorde bien.
A noter que en principe, les photos étaient interdites. Alors je vous dit même pas les photos avec flash. Sauf que les surveillants s'en fichaient royalement. Est ce qu'ils savaient que de toute façon ils ne pourraient pas gérer ces centaines de personnes en train de photographier ...


Dans le salon suivant, le salon de l'abondance, c'est Oval Buddha silver que l'on retrouve.
Le côté kappa ressort encore plus. Vous allez trouver la comparaison idiote, mais la statue me fait vraiment penser au chef du village dans l'animé Arakawa under the bridge, en particulier les cheveux. Et oui j'ai pas des références formidables.
Ce qui ressort déjà à la vue des deux première statues, c'est l'extraordinaire qualité de la fabrication. Un des points commun de Murakami avec Wharol et son pop art, c'est que les deux ne sont pas des réalisateurs. Ce sont des concepteurs. Murakami travaille aussi avec une factory. Il conçoit  les œuvres d'art mais ce sont ensuite des artisans ultra qualifiés qui interviennent. Ses oeuvres d'art peuvent avoir un côté très léger mais cela ne se fait pas au détriment de la qualité. Murakami n'est pas japonais pour rien. Sur certaines autres statues, on peut en particulier voir un extraordinaire travail de la feuille d'or.
Dans le salon suivant, le salon de Vénus, voici deux personnages fétiche de Murakami, Kaikai et Kiki.D'ailleurs, Kaikaikiki est le nom du collectif d'artistes japonais qu'a fondé Murakami. 
Kaikai Kiki signifie grotesque et raffiné et décrit l'oeuvre du peintre du 16ème siècle Kano Eitoku (oui ça sert les audio guides). Et ce style a laissé une grande trace dans le Japon d'aujourd'hui et qui est un point essentiel de l'oeuvre de Murakami. Pour des fans de mangas et d'animation, un mot viendra immédiatement en les voyant. Kawai. Mignon. 
 Kaikai et Kiki malgré leur aspect gentillet sont des esprits gardiens. Ici ils gardent Louis XIV dont on voit la statue entre les deux. 
Toujours avec mes références foireuses, on est vraiment dans l'esprit de l'animé summer wars qui est sorti avant l'été (et qui était vraiment excellent). Le contraste avec le cadre est intéressant, mais finalement ces éléments ne sont pas si antagonistes que ça. On est aussi assez proche du Versailles du Marie-Antoinette de Sofia Copolla.

Murakami étant un artiste "total", il réalise aussi des vidéos. Voici un trailer d'un futur (?) film Kaikai et Kiki.

Le salon suivant est le salon de Diane, la déesse de la chasse. Qui dit chasse dit chien. C'est pourquoi Murakami a choisi d'y exposer Pom & Me. Pom étant son chien préféré. 
Autre raison de placer cette statue ici, l'artiste voulait avoir son portait à côté du célèbrissime buste de Louis XIV par le Bernin ...
Quand au kawai, on est vraiment en plein dedans.



Dans le salon de Mars, ce sont trois adorables figures (Saki, Tatsuya et Max et le chien Shimon) que l'on retrouve. Ils forment l'ensemble Jellyfish Eyes. Pourquoi Jellyfish (méduse), je me le demande.
Est ce volontaire d'avoir placé ces statues ultra choupi dans le salon du dieu de la guerre ?

C'est ici que j'ai entendu le plus de conneries sur l'expo. Des réflexions du genre "je ne suis pas venu ici pour voir des pikachus" ... A la rigueur, qu'on aime pas le travail de Murakami, ça ne me pose pas de problème. Après tout, je ne suis pas fan de l'oeuvre de Jeff Koons qui a été exposé ici aussi. Mais ce que je trouve idiot, c'est ces réflexions comme quoi Murakami n'a pas sa place ici. Je trouve cette vision de l'art assez réductrice. ça revient à tout mettre dans des cases qui ne doivent surtout pas se recouper. Le château n'est pas un sanctuaire qui ne doit surtout plus bouger. C'était aussi un lieu de vie qui donc changeait. Après tout si on suit ce raisonnement, les successeurs de Louis XIV n'aurait pas du placer du mobilier postérieur à celui fabriqué à l'époque de Louis XIV ...
Et je passe sur les réflexions sur l'art dége.... (vous aurez compris la fin du mot) de Murakami ou on va rapidement atteindre le point Godwin.
Pour revenir à la réflexion d'origine, honnêtement, si il n'y avait pas les œuvres de Murakami actuellement, il n'y aurait pas grand chose à voir. Non mais soyons sérieux. Versailles, c'est surtout un parc magnifique et une belle façade. Mais à l'intérieur, à part la chambre du roi, la chambre de la reine, la galerie des glaces et quelques peintures et statues, il n'y a rien à part des couloirs et des chambres vides.

Dans le salon de Mercure, Kincho Isu. On dirait un mélange de serpent et de champignon.ça tombe bien, Kincho c'est le champignon. Il y a bien sur aussi une référence au champignon atomique d'Hiroshima.
Vous remarquez bien sur l'oeuil, toujours très présent chez Murakami. 
On ne dirait pas comme ça mais il s'agit de mobilier (un tabouret).



Voici Yume Lion, le lion des rêves. Bon désolé, la photo est mauvaise, mais le rideau de la salle était fermé et évidemment le flash aurait tout gâché sur la photo.
C'est la qu'on voit que rien n'est laissé au hasard par Murakami. La statue est dans le salon d'Apollon, le dieu qui était représenté par le soleil. La crinière du lion représente le soleil. Et Louis XIV était le roi soleil. Son plus célèbre portrait est d'ailleurs dans ce salon. Quand au lion, c'est bien évidemment le roi des animaux ...
Mais Yume lion est plutôt kawai, ce qui n'était vraiment pas le cas de Louis XIV.



Comme dans le salon de Mars, Murakami joue aussi sur les contrastes avec la statue de Miss Ko², une soubrette sexy,  dans le salon de la guerre.
Il s'agit de la première grande statue de Murakami (il est au départ peintre), réalisée avec une société leader dans la fabrication de goodies. Elle est tout à fait représentative du ecchi.
A noter que Miss Ko² a l'uniforme des serveuses d'une grande chaine de restaurants au Japon.




Juste après le salon de la guerre, on arrive à la galerie des glaces. Bien sur, dans cette salle monumentale, il fallait une oeuvre monumentale, et voici Flower Matongo, le monstre aux fleurs.
L'oeuvre est inspirée d'un film des créateurs de Godzilla ou des gens après avoir ingérés des champignons voient des plantes éclore sur leur corps.
Et c'est vrai que cette oeuvre qui est au premier abord ultra kawai a un côté assez malsain aussi. 
Comme dans les oeuvres précédentes, on retrouve toujours ces sortes de marguerites souriantes. Il faut savoir qu'à la base Murakami est un peintre spécialisé dans la peinture florale.

A l'opposé du salon de la guerre, il y a le salon de la paix. Est ce en référence au flower power qu'il expose ici Superflat Flowers ? Le mot superflat revient souvent chez Murakami et décrit son style. Une absence de profondeur à l'opposé de l'art occidental.
Désolé pour la qualité des photos qui ne rendent pas les couleurs pastel de l'oeuvre.


Une oeuvre intéressante dans le salon des nobles. Simple things, réalisées en collaboration avec le producteur de hip hop Pharell Williams. Murakami a réalisé cette tête monstrueuse (il s'agit de Mr Dob, un autre de ses personnages fétiche) et Pharell Williams s'est occupé de ces symboles de la société américaines recouverts de diamant. Faut il y voir une critique de la société de consommation ? Je ne connais pas assez Murakami pour me prononcer. en tout cas je trouve qu'on est assez proche de Warhol ici.

Dans la salle des gardes de la reine, J, une tête dorée grotesque. J'avoue que je n'ai pas grand chose à dire dessus.






Dans la salle du sacre, voici the emperor's new clothes, les habits neufs de l'empereur, en référence au célèbre conte. L'empereur est nu et il est à côté d'une copie du célèbre tableau du couronnement de Napoléon. 
La barbichette de la statue me fait penser que peut être il s'agit d'un autoportrait ... Mais bon, c'est vraiment mon interprétation et je ne suis sur de rien.


Juste avant d'arriver à la salle des gardes du roi, un écran projette une de ses oeuvres vidéos, Six "coeur" Princess (comment on fait un coeur dans un éditeur de texte ?). Ultra kawai
La dernière salle de l'espo est entièrement au couleurs de Murakami. Moquette avec ses motifs floraux, 2 flower lamps au plafond (très art nouveau je trouve) et surtout une magnifique fresque au mur, Summer vacation in the kingdom of the golden. Il a fallu deux ans pour la réaliser !! J'adorerais en avoir une copie sur un de mes murs (je ne vous parle pas de l'original ça vaut plusieurs millions d'euros).
Alors désolé, la photo est nulle mais c'est la seule salle ou on ne pouvait pas prendre de photos. Mais comme je suis un rebelle, je l'ai fait quand même. Bouh le vilain.
Je trouve ça assez léger quand même. Interdire les photos, ok, mais dans ce cas, on propose un beau catalogue de l'expo, des cartes postales ... Or ce catalogue ne sortira que dans une quinzaine de jours. Super organisation. Enfin de toute façon c'est très difficile de trouver des livres sur Murakami en France. Je crois qu'il n'y en a pas d'édité. On ne trouve que des imports hors de prix.

En descendant pour sortir par l'escalier de la reine, on découvre une presque dernière oeuvre, Open your hands wide.






Et c'est en extérieur, devant les parterres d'eau qu'on découvre une dernière statue, Oval Buddha. Un Buddha plutôt menaçant par certains côté (hahaha, je dis ça car comme Janus, la statue a 2 faces).
Et franchement, cette statue rend très bien dans les jardins.







Si vous voulez voir quelques autres photos, elles sont dans cet album
Versailles - Murakami

J'ai beaucoup apprécié l'expo même si j'aurais aimé voir plus de peintures par exemple. Je pense que parmi vous il y en a pas mal qui peuvent apprécier Murakami. C'est frais, gai. Et avec l'arrivée des mangas et des animés japonais en France, nous avons une partie des clés pour comprendre ses oeuvres. Et ensuite, il y a moyen d'approfondir plus les choses, de s'intéresser à ses influences.
En espérant qu'elle aura aussi ouvert les yeux à certains visiteurs même si je n'y crois pas trop.


Et pour finir, voici une vidéo qu'il a réalisé pour célébrer ces six ans de collaboration avec la marque Vuitton

dimanche 3 octobre 2010

samedi 2 octobre 2010

tarte viande hachée aubergine façon tatin

Une petite recette car depuis le temps, Nhä n'avait sans doute plus rien à manger ;-)
C'est facile à faire et les ingrédients sont simples pour une fois.

Ingrédients (pour une tarte soit 4 personnes).
Un rouleau de pâte brisée.
2 grosses aubergines
300g de viande hachée.
1 oignon.
1 grande boite de tomates pelées

Coupez les aubergines en tranches de 5mm environ. Faites les dorer dans une poêle.
Emincez l'oignon, faites le revenir dans un peu d'huile d'olive. Rajoutez la viande et faites la dorer 5mn. Pendant ce temps, coupez en morceaux les tomates. Rajoutez les, salez et poivrez et faites cuire 15mn. En fin de cuisson, vous pouvez ajouter un peu de basilic.

Tapissez le fond d'un moule à tarte avec la moitié des tranches d'aubergines. Recouvrez de la viande puis de l'autre moitié des tranches d'aubergine.
Etalez la pâte brisée et faites glisser la pâte le long du moule. Piquez la pâte à la fourchette;
Enfournez 30mn dans un four que vous aurez préchauffé à 200°C. Avant de servir, retournez et démoulez la tarte.

Voila c'est vite fait et ça se sert avec par exemple une petite salade.

Et alors rien à voir, mais jeudi prochain, Arte diffuse un film extraordinaire, Sophie Scholl les derniers jours, qui raconte les derniers jours de Sophie et Hans Scholl qui avaient créé le mouvement de résistance Die weisse Rose, la rose blanche. Le film est vraiment superbe. Une grande leçon de courage et d'humanité.