mardi 23 décembre 2008

Iron Wok

Iron Wok ... Wok, cuisine, manger ... Vous vous doutez bien pourquoi je me suis jeté sur ce manga.
Et j'ai bien fait car c'est véritablement excellent.
Un grand tournoi de cuisine chinoise se déroule à Tokyo. Il est financé par le groupe Bathory Foods qui veut en profiter pour montrer la supériorité de son groupe de restaurants les 13 dragons qui va s'installer au Japon. Mais un homme semble décidé à ruiner leurs plans, le redouté Jan Akyama.

En fait, ce que j'aime dans ce manga, c'est qu'il prend le contre pied complet de la majorité des mangas de cuisine. que ce soit dans le petit chef, le gourmand solitaire, le restaurant du bonheur, yakitate Japan (si vous en connaissez d'autres je suis preneur), on vous explique que la cuisine doit venir du cœur, que le chef ne doit penser qu'au plaisir du client. D'ailleurs, le méchant qui veut absolument gagner le concours finit toujours battu, en ayant compris à quel point il s'est fourvoyé et même que maintenant il va consacrer sa vie à rendre les gens heureux grâce à sa cuisine ...
Connerie !!! vous dirait Jan. Son leïtmotiv, c'est "La cuisine c'est la guerre", et lui il est là pour détruire tous ses adversaires.
Pour vous donner une idée du personnage, c'est une sorte d'Hiruma en brun (lisez Eye Shield 21 pour comprendre) . Il affiche en permanence soit un rictus de colère soit un rire de dément. Et son plus grand plaisir semble être de voir ses adversaires et les arbitres se comporter comme des porcs, se battant pour baffrer les plats qu'il vient de réaliser ... ça change des héros habituels.
Alors évidemment, l'auteur ne fait pas dans la nuance. Jan est excessif, mais c'est le maitre mot du manga. Les méchants sont bien sur très très méchants et paraissent complètement irrécupérables, les personnages principaux ont tous des looks très typés, les personnages féminins ont des formes très très généreuses, à faire passer Samantha Fox pour la cousine de Twiggy et Jennifer Lopez pour une anorexique aux fesses plates.
Sinon, sur les dessins il faut bien reconnaitre qu'il y a quelques problèmes de composition, des maladresses et parfois une mauvaise utilisation des trames.
Mais bon, je m'en fout, pour l'instant ce manga m'amuse. Et en plus le tome 2 sort bientôt.

Et pour finir, un peu de musique avec Don't let me be misunderstood par Santa Esmeralda.
C'est la version que vous pouvez entendre dans le premier Kill Bill (lors du duel avec O-Ren Ishii).

Et comme je suis crevé et que je suis à Paris en train de visiter un musée (enfin non là je suis encore dans le train en principe), vous ne saurez pas tout de suite pourquoi je poste deux versions de Don't let me be misunderstood

3 commentaires:

Anonyme a dit…

la cuisine doit venir du cœur, faut pas non plus oublier le foie, les rognons et la cervelle !

Silk a dit…

et les tripes !!!

Anonyme a dit…

C'est ce que je dis toujours, la vraie beauté est intérieure