Ce matin, je suis allé laver ma couette au lavomatic du coin (oui j'ai des vacances trépidantes) et histoire de passer le temps, je me suis lancé dans ce premier tome de Ushijima l'usurier de l'ombre.
Je lis quand même beaucoup de BD/comics/mangas, mais franchement, le personnage principal de cette série (impossible de parler de héros, même pas de anti-héros) remporte largement la palme du personnage le plus abject que j'ai jamais croisé dans mes lectures.
Ushijima exerce donc la sympathique profession d'usurier. Et c'est à travers les yeux d'un nouveau venus de sa "société" que nous découvrons son univers.
Ushijima est prêt à tout pour faire de l'argent. Pousser une jeune femme à la prostitution jusqu'à ce qu'elle ne soit plus d'une loque, faire chanter une autre pour récupérer sa pension alimentaire ... Tout cela ne lui pose aucun problème.
Car Ushijima semble vouer un mépris sans bornes à ses semblables. Et le pire, c'est qu'on pourrait presque lui donner raison. Comme il l'explique toujours, tous ceux qui sont devenus ses esclaves (c'est comme ça qu'il appelle ses débiteurs) sont dans cette situation par leur propre faute. C'est leur paresse, leur égoïsme, leur désir de paraitre qui les ont conduit chez lui. Et même si il fait tout pour les piéger par la suite, il suffirait qu'ils changent d'attitude pour rembourser leurs dettes et se libérer de son emprise.
A travers l'histoire de Ushijima, l'auteur dresse le portrait d'une société complètement pourrie, ou les faibles ne sont plus protégés, ou le paraitre et l'argent semble les seules valeurs importantes.
Et pour ça il ne prend pas de gants avec ses lecteurs. Même visuellement, c'est un choc. Le graphisme est "sale ", et souligne la laideur des gens. L'auteur ne cherche pas à faire joli, il ne cherche pas à respecter les règles (les proportions, la perspective, il s'en fout). Il est la pour mettre un bon coup de boule au lecteur.
Je lis quand même beaucoup de BD/comics/mangas, mais franchement, le personnage principal de cette série (impossible de parler de héros, même pas de anti-héros) remporte largement la palme du personnage le plus abject que j'ai jamais croisé dans mes lectures.
Ushijima exerce donc la sympathique profession d'usurier. Et c'est à travers les yeux d'un nouveau venus de sa "société" que nous découvrons son univers.
Ushijima est prêt à tout pour faire de l'argent. Pousser une jeune femme à la prostitution jusqu'à ce qu'elle ne soit plus d'une loque, faire chanter une autre pour récupérer sa pension alimentaire ... Tout cela ne lui pose aucun problème.
Car Ushijima semble vouer un mépris sans bornes à ses semblables. Et le pire, c'est qu'on pourrait presque lui donner raison. Comme il l'explique toujours, tous ceux qui sont devenus ses esclaves (c'est comme ça qu'il appelle ses débiteurs) sont dans cette situation par leur propre faute. C'est leur paresse, leur égoïsme, leur désir de paraitre qui les ont conduit chez lui. Et même si il fait tout pour les piéger par la suite, il suffirait qu'ils changent d'attitude pour rembourser leurs dettes et se libérer de son emprise.
A travers l'histoire de Ushijima, l'auteur dresse le portrait d'une société complètement pourrie, ou les faibles ne sont plus protégés, ou le paraitre et l'argent semble les seules valeurs importantes.
Et pour ça il ne prend pas de gants avec ses lecteurs. Même visuellement, c'est un choc. Le graphisme est "sale ", et souligne la laideur des gens. L'auteur ne cherche pas à faire joli, il ne cherche pas à respecter les règles (les proportions, la perspective, il s'en fout). Il est la pour mettre un bon coup de boule au lecteur.
Alors je vais voir si je vais continuer la série. Je vais lire le deuxième tome, mais c'est quand même assez éprouvant à lire. Et puis il faudra voir si ça ne devient répétitif à la longue. Mais il faut lire au moins ce premier tome.
2 commentaires:
Faudra que je le lise
jqvemcfk
faudra que je te le passes
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