dimanche 5 juillet 2009

Films en vrac

J'ai pris du retard sur les films donc j'y vais en vrac.

J'avais adoré le livre de Neil Gaiman et j'ai vraiment apprécié l'adaptation qu'en a fait Henry Selick.
Le ton est un peu moins noir que le roman, mais pour des enfants, cela peut rester quand même angoissant.
Visuellement, c'est vraiment très réussi. Les premières scènes avec Coraline dans le monde parallèle sont vraiment magnifiques.
On retrouve bien évidemment le style de l'étrange Noël de Mister Jack (car il faut le rappeler, c'est Selick le véritable réalisateur et pas Tim Burton) ce qui n'était pas pour le déplaire.
A noter que la 3D n'est pas du tout un gadget dans ce film. Elle apporte beaucoup à certaines séquences. Et encore, moi j'y suis moins sensible à cause de mes yeux.

J'espère que cela donnera des idées à des producteurs pour une adaptation d'autres oeuvres de Gaiman. J'ai entendu des rumeurs à propos d'adaptation de Neverwhere, Death et peut être Sandman. ça serait vraiment formidable.


A Rouen, nous avons eu droit à une unique séance de Sword of a stranger. Dommage car c'est vraiment un bon animé.

Le jeune Kotaro fuit avec son chien Tobimaru une mystérieuse secte chinoise lancée à ses trousses. Rattrappé dans un village, il est sauvé par un ronin taciturne. L'enfant décide alors de louer les services du guerrier pour échapper à ses poursuivants.

Si il s'agit bien évidemment d'un animé d'action avec de nombreux combats, c'est aussi et surtout une belle histoire d'amitié entre ce jeune garçon, agressif, qui n'a plus confiance en personne hormis son chien et un homme qui veut à tout prix oublier un passé atroce. Les deux s'apprivoisent lentement, finissant par abaisser les défenses qu'ils ont érigés depuis des années. Le tout est très bien rendu.
L'animation est très réussie, les scènes d'action sont vraiment fluide et très réussie. Mais graphiquement, j'ai surtout apprécié certains arrière-plans absolument magnifiques. De vraies aquarelles.


J'y suis allé à reculons car j'avais absolument détesté le premier. Très honnêtement, j'ai passé un bon moment. Attention, ça n'est vraiment pas un grand film mais dans le genre blockbuster pas fin, il y a nettement pire. En tout cas il est très largement supérieur au premier.
Alors il faudra un jour expliquer aux producteurs qu'on peut faire un bon film sans sidekick comique pas drôle (et encore, c'est nettement moins pire que dans le premier), mais en dehors de ça, le film tient ses promesses. De l'action, de l'action et encore de l'action. ça pète dans tous les sens et comme c'est pour ça qu'on va voir ce genre de film ...
Les effets spéciaux sont parfaits, on a vraiment l'impression que les transformers sont réellement là. Maintenant, j'attends de voir ce que va donner GI Joe qui semble boxer exactement dans la même catégorie.
Par contre, qu'est ce que Megan Fox est vulgaire !!!!


Very Bad Trip ou comment la vulgarité devient un art.

Doug, son (futur) beau frère et ses deux meilleurs amis filent à Las Vegas passer une dernière journée de folie avant son enterrement.
Le lendemain au réveil, c'est le trou noir pour les garçons d'honneur. Et que fait ce tigre dans la salle de bain ? Et ce bébé dans un placard. ?Et surtout, où est Doug ? Les trois compères n'ont que quelques heures pour le retrouver et être à l'heure au mariage.

Donc, c'est vulgaire. tellement que ça en devient jouissif. L'histoire n'est qu'un prétexte à aligner les scènes les plus outrancières. Dès le début c'est gratiné et pas de problème, ça empire tout le long du film. Et ça marche. J'étais plié tout le long du film.
Je ne sais pas trop quoi dire de plus. C'est le genre de film pour lequel ça passe ou ça casse. Beaucoup détesterons, mais ceux qui me connaissent comprendrons que j'ai apprécié.


Rien à voir avec le hérisson. Un film très tendre qui voit une concierge revêche et solitaire s'ouvrir au contact d'une petite fille suicidaire et d'un élégant japonais.
Josianne Balasko est extraordinaire, jouant toujours juste. L'évolution de son personnage est très bien rendue.
A ses côtés, la jeune Garance Le Guillermic est épatante, très attachante. Et ça n'était pas facile car il y avait tout pour que le personnage de Paloma devienne vraiment pénible. Mais elle vite tous les écueuils.
J'ai beaucoup apprécié les trouvailles visuelles de la réalisatrice. Les petits passages animés, l'utilisation de la caméra de Paloma. De ce que j'ai entendu, c'est la façon qu'elle a trouvé pour retranscrire les longs monologues du film et c'est vraiment astucieux.

En tout cas je n'avais pas lu le livre et j'ai maintenant hâte de le découvrir.

Et maintenant, il faudrait que je me remette à Florence.

Edit.
Rha le baclage. Je n'ai même pas parlé de l'appart super top de Monsieur Ozu (qui est super classe) dans le hérisson. Et aussi que le film ferait plaisir à Ivan qui dit toujours que la vraie beauté est intérieure ...

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