mardi 14 juillet 2009

Deux expos

Bon comme d'habitude je vais voir les expos juste avant leur clôture donc ça ne vous donnera pas grand chose ... (En plus avec le temps que je mets pour en parler ...)

Donc samedi dernier (enfin ça c'est quand j'ai commencé à rédiger l'article, maintenant ça fait plus), départ pour Paris car c'est là que tout se passe. Le train est complètement plein (j'ai bien fait de prendre un billet en première classe). Mais pas plein de vacanciers. non non non. Il est rempli de gothlolis, de cosplayers, de maids etc ... Et oui, ce week end c'était Japan Expo. Je ne pensais pas qu'il y avait autant de fans à Rouen.
Mais bon, ça n'était pas du tout l'objet de ma visite à Paris.

J'ai commencé par l'expo le grand monde d'Andy Warhol au grand palais.
Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié. Pourtant, c'est vrai que j'avais un à priori. L'éternel débat, est ce de l'art ... Là dessus, chacun à son avis, mais pour moi, même si il y a eu une démarche d'industrialisation de sa peinture (son atelier ne s'appellait pas The factory pour rien), il y a quand même une vraie démarche artistique derrière. Par contre, c'est sans doute au nom d'Andy Warhol que certains ont fait n'importe quoi en prétendant faire de l'art.

Au tout début de l'exposition il y a une phrase ou il dit que toutes ses toiles devraient faire la même taille pour former un tout (je n'ai plus la phrase exacte en tête). Et c'est exactement ça. Prise séparément, ses oeuvres n'ont pas forcément toutes un très grand intérêt (même si certaines sont vraiment belles), mais le tout forme quelque chose de très cohérent. Une radiographie d'un certain milieu, d'une certaine période.
D'ailleurs je ne comprend pas que certaines séries aient été dispersées. Par exemple la série les 10 juifs du 20ème siècle. Pris ensemble, ces tableaux sont très forts. Séparément, les toiles n'ont vraiment pas d'intérêt. Pareil quand il y a des séries de 4 ou 5 portraits d'une même personnes. Ce sont ses variations sur un même thème qui sont intéressantes.
Mes préférés, happy rockfeller et une série de trois portraits d'une femme agée (avec un nom assez français si je me souviens bien) dans des teintes pastels. D'ailleurs les deux sont côte à côte (dans la deuxième salle je crois). En fait, je préfère ce qu'il a fait dans les années 60. Dans les années 70, je trouve qu'il est allé trop loin dans sa volonté de gommer tous les défauts, les petites imperfections de ses modèles. Les portraits (par exemple ceux de Debbie Harry) perdent leur humanité. Mais après tout, n'était ce pas volontaire ?

Toujours au grands palais, une image peut en cacher une autre.
Une exposition belle et amusante. Mais malheureusement, il y avait trop de monde dans les salles. Impossible de rester trop longtemps devant un tableau. Pourtant par moment, il fallait vraiment chercher longtemps l'image cachée. Bon dans certains cas, c'était aussi vraiment tiré par les cheveux ...
L'exposition couvre une large période, du moyen-âge à Escher et plusieurs types de jeux d'images. Du simple visage caché dans un décor (des rochers qui ressemblent à un visage ...) au jeux optiques (Escher bien sur mais aussi Dali) en passant par l'allégorie, l'image double ...

Le piège, c'est de ne se focaliser que là dessus et d'oublier de regarder l'œuvre dans son ensemble. Le problème étant que parfois ce jeu d'image devient tellement évident qu'on ne voit plus que ça dans l'œuvre et il devient difficile de l'apprécier.

Arcimboldo (dont les oeuvres exposées étaient déjà présentes à l'exposition qui lui était consacrée au Luxembourg) et Dali sont au dessus du lot. J'ai aussi beaucoup aimé les sculptures de Raetz à la fin de l'exposition. Elles étaient très ludiques.

Et pour finir en musique, en lien avec Warhol voici le velvet underground.

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